Faits divers — Montpellier

Montpellier : des casseurs et des pilleurs sèment le chaos après l'interdiction d'une manifestation pour Nahel

Vendredi à 20h, une manifestation de soutien à la famille de Nahel et contre les violences policières était prévue en centre-ville. Après son interdiction par le préfet, un certain nombre de personnes ont choisi de se rassembler dans l'Ecusson pour exprimer leur colère, parmi lesquelles des casseurs.

Tout au long de la nuit, les discours et les pleurs ont cédé la place au bruit des vitrines brisées et des explosions de mortiers. Les magasins, qui s’étaient préparés pour les soldes, font aujourd’hui face à de nombreuses pertes. Les auteurs des violences n’ont épargné personne, qu’il s’agisse de grandes chaînes ou de commerçants indépendants.

Michael Delafosse, qui a souhaité s’exprimer ce matin, a déclaré : “La violence est une impasse dangereuse qui n’apportera aucune justice. Elle doit cesser, elle doit être condamnée, elle doit être sanctionnée. Je condamne avec la plus grande fermeté les violences de la nuit dernière qui ont porté atteinte à la sécurité des personnes et des biens privant de leur outil de travail des commerçants et leurs employés, dégradant les services publics comme La Poste de la Mosson et le réseau de transports, terrorisant les habitants des quartiers populaires. 

Ce samedi matin, les affrontements se poursuivent principalement dans le nord de Montpellier, notamment dans les quartiers de la Paillade et de la Mosson. Tam Voyages a confirmé que certaines parties de son réseau étaient perturbées en raison de palettes en feu et de véhicules bloquant la circulation. Sur les réseaux de transports en commun, il est recommandé aux utilisateurs de se tenir constamment informés. Selon les dernières informations, une déviation a été mise en place sur la ligne de bus 19 et la ligne 3 est bloquée par un obstacle en feu.

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Commentaires

  1. Bien contente d’avoir quitter cette ville gangrené par la racaille qui fait la loi depuis trop d’année …une ville où on ose plus sortir de peur de se faire planter pour rien. A quand le delogement,l’arrêt des aides social à toute ses familles qui ne savent pas éduquer leur gosses ?! Bref adieu Montpellier pas prête de revenir

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