Montpellier : des entreprises mobilisées pour replanter des arbres dans la forêt de la Gardiole, incendiée
En 2021, les entreprises et association Annealsys, Aromandise, APF Entreprises 34, Capelec et UDAF34 se mobilisent avec l’ONF via le Fonds ONF-Agir pour la forêt, dans le cadre de son programme « Planter pour demain ».
Ce groupe d’une dizaine d’entreprises situées sur le parc Eurêka se réunit régulièrement depuis plusieurs années pour travailler sur des projets d’intérêt commun. Impliquées et motivées pour agir concrètement sur l’environnement de la région et pour limiter leur contribution à l’émission de carbone, elles ont choisi de participer depuis 2018 à la réhabilitation de la forêt domaniale de la Gardiole. Le montant du financement est de 16 000 euros, financé par les 5 entreprises et association principales du projet. L’objectif est de renouveler l’opération pour regarnir les potets laissés vacants, en optimisant les travaux déjà réalisés et en réutilisant les protections contre le gibier.
Les 1 000 plants forestiers sont pris en pépinière ; ce sont de jeunes plants qui font moins de 50cm de haut. Il est cette fois prévu de planter uniquement des pins d’Alep car cette essence est adaptée aux régions sèches et est présente naturellement dans les garrigues héraultaises. Aucun travail du sol supplémentaire ne sera effectué afin de favoriser la végétation naturelle.
Qu’est-ce que le fonds de dotation ONF – Agir pour la forêt ?
ONF-Agir pour la forêt est un fonds de dotation créé à l’initiative de l’ONF (Office National des Forêts), qui a pour objet de développer, soutenir et faciliter en France les actions de protection et de mise en valeur des forêts publiques et des milieux naturels associés, particulièrement dans les domaines de la réhabilitation et la reconstruction après des catastrophes naturelles, la lutte contre les effets du changement climatique, la prévention des risques naturels, la préservation de la biodiversité, la sensibilisation à l’éducation et à l’environnement, la protection du patrimoine culturel et naturel forestier et l’accessibilité de tous les publics aux espaces naturels.
Le choix du pin d’Alep me paraît étrange.
Cette espèce est très bien adaptée au territoire mais très inflammable.
Un mix avec d’autres espèces adaptées : chênes verts ou blanc, micocouliers… serait moins vulnérable aux incendies
Je pense qu’une forêt diversifiée est préférable à la monoculture, et comme déjà évoqué, le pin d’Alep brûle très bien.
Il ne s’agit pas d’une forêt, mais d’une plantation d’arbres.
Un autre inconvénien réside dans la propagation aisée des maladies spécifiques à cette essence d’un individu à l’autre.
Si nous sommes en présence d’une logique industrielle, inutile d’insister.
Si la volonté est celle indiquée de favoriser la biodiversité, une forêt mono-spécifique, qui plus est de résineux va à l’opposé de l’objectif annoncé.