Montpellier : deux campements illicites rue du Mas Rouge évacués par la force publique
Ce mardi 31 août à 7h00 du matin a été menée une opération d’évacuation de deux campements illicites situés rue du Mas Rouge, à Montpellier, avec l'accord du préfet.
Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, a accordé le concours de la force publique en exécution d’une décision de justice et a fait procéder à l’évacuation de ces campements insalubres. A cette occasion, il a souligné “les conditions de vie sanitaires et sociales indignes” des occupants et rappelé “l’engagement fort des services de l’Etat pour lutter contre toute source d’insécurité et de délinquance”.
Des lieux insalubres et dangereux, selon la préfecture de l’Hérault
Cette évacuation visait à mettre fin à l’illégalité de l’occupation mais aussi aux “risques importants pour ses occupants”. En effet, on se souvient que le 5 août dernier, un important incendie s’y était déclaré, menaçant directement une trentaine de familles (une centaine de personnes) qui y vivaient. Par ailleurs, selon la préfecture de l’Hérault, “les conditions sanitaires et de sécurité très précaires (présence de rats, d’immondices dans les habitations, absence d’accès à l’eau, …) imposaient une intervention et une mise à l’abri”.
Cette opération d’évacuation concerne au total 97 personnes, 24 familles, dont 41 mineurs. Elle s’est déroulée sans incident majeur, indique le cabinet de la préfecture.
Des propositions d’hébergement
La mise à l’abri des personnes a mobilisé les services de la préfecture, de la DDETS (Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et de la Solidarité), les sapeurs-pompiers de l’Hérault, une association de sécurité civile, le 115 et l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie. Les anciens habitants du campement ont bénéficié d’un entretien de santé, d’une évaluation de leur situation administrative et d’une proposition d’hébergement, en particulier les familles avec enfants et les personnes vulnérables. “Une attention toute particulière a été portée à la situation scolaire des enfants”, selon la préfecture.