Montpellier et ses environs : l’animateur Jérôme Pitorin se confie sur le nouveau numéro d’Échappées Belles

Montpellier n’est pas une découverte pour le globe-trotteur de France 5, qui a développé une véritable affection pour la ville au fil des années. Ce qui l’a séduit : “ses belles ruelles, ses façades magnifiques, ses architectes qui marquent les esprits !”. Et si Jérôme Pitorin prend plaisir à revenir au Clapas, c’est parce qu’il “découvre de nouvelles choses à chaque fois”. Après avoir installé son exposition Le Sourire au monde (dans le cadre du festival What A Trip) lundi dernier, le photographe, animateur et producteur a entamé “neuf jours assez intenses de tournage” dès le lendemain, “le début d’un tunnel” pour son équipe et lui.

Fruit d’une collaboration étroite entre France Télévisions et l’Office de Tourisme Montpellier Métropole, le futur épisode consacré à Montpellier et ses environs promet 90 minutes d’évasion, basées sur les incontournables de la destination et les secrets encore bien gardés de certains de ses ambassadeurs.

“Nous avons commencé l’émission avec deux plateaux sur Montpellier : d’abord en haut de l’Arc de Triomphe, devant une vue imprenable que je n’avais jamais atteinte, puis en balade dans les ruelles médiévales de l’Écusson. Ensuite, nous avons pris la direction de l’hôtel Richer de Belleval, chez les Pourcel”, explique l’animateur, encore impressionné par ce patrimoine rénové et “la petite bricole mangée sur le pouce” dans la cuisine des deux frères.

L’équipe de tournage s’est ensuite éloignée du centre historique “pour éviter les clichés”, guidée par les conseils de l’office de tourisme et de la blogueuse locale Jeanne Bélaïche. “Elle m’a montré des endroits moins médiévaux, révèle l’animateur. C’est une véritable dénicheuse de nouveaux lieux et d’événements. Sa présence nous a donné une caution, une légitimité. Avec elle, nous avons commencé par l’Arbre Blanc, un lieu vraiment intéressant à filmer en raison de son originalité, puis nous avons poursuivi notre chemin jusqu’au Marché du Lez.” Et l’opération séduction du hot spot du Lez a fonctionné : “C’est un lieu agréable, bien conçu. Il y a de bons commerçants, notamment gastronomiques, et une brocante très sympa. Je ramene d’ailleurs quelques trouvailles.”

Si environ “20 % de l’épisode est consacré à Montpellier”, c’est parce que les caméras de l’émission de France 5 se sont posées tout autour de la ville, allant même au-delà des frontières du département à la recherche de pépites languedociennes.

À Villeneuve-lès-Maguelone, les caméras ont immortalisé la majesté de “la Cathédrale des sables” et la splendeur des vignes du domaine des Compagnons de Maguelone. Sur place, l’équipe a participé à la cueillette des raisins et a eu l’occasion de rencontrer Jean-Philippe Granier, vice-président des Compagnons.

Ensuite, Jérôme Pitorin et ses caméras ont fait une balade à vélo jusqu’au bassin de Thau, où ils ont rencontré Jean-Philippe Lacoste, ancien rugbyman du MHR reconverti en ostréiculteur. “Avec Alexandre Estéoule, son associé, ce sont deux personnages assez intéressants par leur parcours et maintenant ils font leurs preuves au mas ostréicole. En fin de journée, avec Jean-Philippe, nous avons tourné au stade de rugby de Palavas. À la fin, il m’a défié de tirer une pénalité. Je l’ai réussie, pas lui !”, plaisante l’animateur, conscient d’avoir partagé un beau moment de complicité avec cet ancien sportif de haut niveau : “Il y avait un petit jeu très sympa entre nous”.

Le voyage s’est poursuivi à Aigues-Mortes, où Jérôme Pitorin a visité la manade Puig, dirigée par Aurélie Puig. Cette famille, l’une des plus anciennes à élever des chevaux en activité, lui a ouvert les portes de leur univers. “Le décor était très différent, vraiment bucolique. Ce qui était attachant, c’était de voir le fils d’Aurélie, un garçon de sept ans, monté sur son canasson, habillé en gardian. Ces séquences seront réellement chouettes”, raconte-t-il. Pour finir, ce mercredi, l’équipe a glissé sur les eaux de l’étang de l’Or pour une séance de kayak avec Jean-Marie Lesquer de l’Échappée Verte. “Ensemble, nous avons discuté de la biodiversité et de la santé de cette zone Natura 2000. Je suis tombé sous le charme de ce lieu, surtout de ses petites cabanes”, décrit le présentateur du magazine de voyages.

Mais peut-être que l’expérience la plus unique ne s’est pas déroulée dans l’Hérault, mais chez nos voisins gardois : une nuit passée sous terre dans la grotte de la Roquette. Guidée par le spéléologue Guillaume Le Guen, l’équipe a vécu une nuit “au frais”, 35 mètres dans les profondeurs, alors que la canicule faisait rage à la surface. Pour se réchauffer, la bande d’Échappées Belles a opté pour le rhum, non pas pour le boire – même si l’émission a trouvé sa conclusion au Rhum Runner – mais pour découvrir l’étonnante distillerie Hidden. Cette maison, dirigée par Cédric et Nathalie Carpentier, se distingue non seulement par la fabrication de son rhum mais aussi par son choix audacieux de planter sa propre canne à sucre pour garantir un produit local.

Pendant que Jérôme Pitorin se concentrait sur Montpellier, ses volumes et ses environs immédiats, deux autres équipes ont entamé un autre type d’exploration. Sous l’œil de leurs caméras : la faculté de médecine, les parfums, les tisanes, La Grande-Motte, le bassin de Thau, le lac du Salagou (avec une séquence de ramassage d’herbes aromatiques avec le chef Laurent Cherchi du restaurant étoilé Reflet d’Obione), et bien d’autres sujets.

Comme le résume l’animateur, “l’idée est de rayonner et de répondre à la question : que peut-on faire pendant un long week-end à Montpellier ? Nous avons voulu montrer la diversité de la région, des traditions aux paysages, en passant par des aspects moins connus même des Montpelliérains eux-mêmes.” Rendez-vous mi-octobre, sur France 5, pour découvrir cette nouvelle aventure d’Échappées Belles.