Montpellier : exhibitionnisme dans une cité universitaire, un individu inquiétant interpellé

Le 12 décembre, une étudiante de la cité universitaire a déposé une plainte après avoir vécu un moment troublant : alors qu’elle était en train de réviser dans sa chambre, elle a reçu la visite d’un individu. L’homme, se trouvant derrière elle, l’a saluée de façon anodine avant de se tourner et de dévoiler son sexe. 

La victime a immédiatement réagi, exigeant que l’homme quitte l’appartement. L’individu, le regard hagard, aurait ensuite remis son pantalon avant de quitter les lieux, laissant l’étudiante sous le choc. La jeune femme a, de son côté, signalé les faits au Crous.

L’enquête, menée par les forces de l’ordre, a révélé un profil inquiétant. Selon les informations recueillies, l’individu, un jeune homme de 26 ans, est déjà connu pour des comportements troublants. Bien qu’il ne soit plus étudiant depuis un certain temps, il occupait toujours son logement universitaire, malgré une expulsion notifiée pour fin décembre. C’est dans cet appartement qu’il a été interpellé il y a deux jours. 

Des investigations ont mis en lumière plusieurs incidents antérieurs. Le 6 décembre, l’homme avait frappé discrètement à la porte d’une autre étudiante, avant de se coller à l’œilleton, sans insister. Le 25 novembre, profitant de l’absence d’une étudiante, il s’était introduit dans sa chambre, la trouvant à son retour. Des comportements qui, bien qu’en apparence anodins, étaient des signes préoccupants de harcèlement.

Le passé de l’individu fait également état d’une plainte déposée en février 2023 par une ancienne formatrice, qui rapportait des avances inappropriées de sa part durant un trajet professionnel. Bien que ses gestes n’aient pas franchi les limites physiques, l’attitude de l’homme laissait entrevoir un comportement de plus en plus inapproprié.

Lors de son audition, l’individu a admis avoir honte de ses agissements, mais n’a pas formellement reconnu les faits. Examiné par un psychiatre, il a été présenté au parquet et comparaîtra en justice. Une expertise psychiatrique supplémentaire pourrait être demandée pour évaluer sa responsabilité.