Montpellier : inaugurations, innovations et Assises, cap sur l'économie et l'innovation

Car si Michael Delafosse a partagé que la construction de la stratégie pour la ville et la métropole reposerait sur “la transition écologique, la lutte contre l’inflation et le rayonnement du territoire”, il a pris le temps d’expliquer comment la santé économique de Montpellier allait intervenir sur ces différents pilliers.

Le maire-président a partagé que ses équipes, aidées de plusieurs partenaires, avait pris à bras le corps le sujet du commerce en centre-ville.

Il a par ailleurs confirmé que la Métropole sera présente au salon Siec à Paris, rendez-vous international des espaces commerciaux. Le but : attirer de grandes enseignes, notamment dans les locaux devenus vacants autour de la place de la Comédie et rue Maguelone, au Capoulié, entre autres.

« Nous serons exigeants aux choix de celles qui voudront s’installer dans les locaux vacants de l’Ecusson, dont le Capoulié situé rue Maguelone », insiste l’élu.

“Nous devons apporter un soutien continu à nos entreprises locales et persévérer dans notre action”, lance le maire. Selon lui, Montpellier se démarque déjà grâce au projet MedVallée, qui attire entreprises et investisseurs. “Le projet MedVallée attire déjà des entreprises et des investisseurs. Au cours du dernier semestre, nous avons quitté la scène avec des succès exceptionnels. Je pense notamment au projet Immun4Care, porté par l’université de Montpellier, le CHU de Montpellier et l’Inserm, qui est désormais labellisé IHU par l’État. C’est un élément supplémentaire qui vient concrétiser la dynamique Medvallée, au même titre que l’autorisation à la vente de l’innovation médicale de MedinCell sur le marché américain. Ce sont des atouts qui créent de l’emplois, qui donnent de la force à nos écosystèmes.”

Le maire-président rappelle que la métropole jouit également d’une renommée croissante dans le domaine des Industries Culturelles et Créatives (ICC), avec de nombreuses grandes entreprises et écoles internationales spécialisées dans l’animation, le cinéma et les jeux vidéo.

Pour le maire de Montpellier, le secteur des ENr pourrait devenir le troisième pilier de cette économie de l’innovation : “Nous n’y sommes pas encore mais nous observons les dynamiques, ce qui se fait déjà, et ce qu’on pourra faire après”. Aujourd’hui, l’élu a les yeux rivés sur une actualité toute proche, et très attendue : l’inauguration de la Halle de l’Innovation à Cambacérès.  La date est désormais fixée : 5 octobre 2023. Dans un futur désormais très proche, “le lieu sera une vitrine du dynamisme montpelliérain et accueillera une cinquantaine d’entreprises du BIC”.

Conscient de l’importance de diversifier les sources de revenus de la ville, Michaël Delafosse a annoncé la tenue des Assises de l’économie les 16 et 17 novembre prochains au Corum. “Lors de ces assises, nous réunirions les dirigeants d’entreprises et les grands groupes pour définir la feuille de route des années à venir”, a précisé le maire-président, ajoutant que “l’objectif est de préparer la ville aux emplois de demain, avec un accent particulier sur l’innovation”.

Pour le maire de Montpellier, cette énergie motrice bénéficiera de l’intervention d’un nouvel outil, réfléchi selon les eneux d’aujourd’hui : la nouvelle Agence de développement économique. “L’enjeu de la future agence économique de Montpellier est de dynamiser les territoires et leurs entreprises par le bais de la collaboration, précisait l’élu en janvier dernier. Au sein de la Métropole de Montpellier, nous sommes très compétents pour accompagner la création d’entreprises mais nous devons les aider à évoluer et à grandir pour contribuer à la pérennité de l’emploi”.

La future agence économique aura 4 vocations : la transition, la coopération, l’accélération et l’internationalisation. “Si nous accompagnons déjà les entreprises en matière d’attractivité, nous allons désormais pouvoir les aider à franchir le cap des 10 ou 15 salariés et accompagner celles qui participent à l’effort de décarbonisation du territoire en menant leur transition écologique. Il y a des chefs d’entreprises qui veulent s’engager dans cette démarche mais qui n’ont pas les moyens d’engager un responsable RSE. Avec l’agence, nous allons leur offrir les réponses qu’ils attendaient”.