Montpellier : la Mairie et l’ARS Occitanie s’engagent à construire la ville-santé de demain
Ce mardi 1er février, l’ARS Occitanie, la Ville et le CHU de Montpellier avaient donné rendez-vous aux acteurs de la santé et à la presse pour la signature de la préfiguration du Contrat Local de Santé.
La présentation de ce premier document, rédigé après une phase de concertation publique et une série d’échanges avec les professionnels de la santé, a offert une occasion aux deux entités de présenter l’avenir du CLS.
Les enjeux du Contrat Local de Santé
L’ambition du CLS est d’être un outil souple et flexible qui structure et rapproche le projet porté par l’ARS Occitanie et les politiques publiques de la Ville de Montpellier. “Cette signature n’est pas le signe d’un démarrage mais celui d’une première concrétisation, s’enthousiasme Pierre Ricordeau. Signer le contrat de préfiguration du CLS est très important pour l’ARS Occitanie, on a besoin de pouvoir travailler avec tous les acteurs qui participent aux enjeux de santé sur le territoire. Cela nous permet d’avoir un diagnostic et des actions concertés, d’avoir une approche complémentaire au contact des besoins des populations”.
Concrètement, la vocation du CLS est de construire des dynamiques communes territoriales autour des grands enjeux identifiés. “Au sein du CLS, nous avons défini des grands thèmes qui conduiront la majorité des actions, à savoir les premiers secours, la santé mentale et environnementale, la prévention, les soins aux personnes précaires… Le CLS va nous permettre d’avancer dans tous ces points, c’est l’outil dans lequel on placera notre énergie”, poursuit le directeur de l’ARS Occitanie.
Évolutif, ce contrat engage les acteurs à mettre en œuvre des actions qui répondent aux besoins du public et des professionnels. Il poursuit un objectif clair : réduire les inégalités territoriales et sociales de santé. À cette fin, il a aussi vocation à être un espace de démocratie participative qui invite les habitants à prendre la parole sur les sujets liés à la santé.
Le 28e CLS de la Région Occitanie
“Nous ne pouvons pas vivre dans la ville de la plus vieille faculté de médecine, une des communes les plus à la pointe de l’innovation médicale, et ne pas être aux côtés de tous les habitants, souligne le maire de Montpellier Michaël Delafosse. Signer le 28e CLS de la région signifie qu’on a du retard et qu’il faut rattraper le temps perdu. Il était indispensable que l’on soit dans cette démarche. Avec mon équipe, on s’est engagé dans cette réflexion juste après l’élection, le 30 juillet 2020. Aujourd’hui, le résultat va nous permettre de travailler et d’avancer ensemble.”
En plus de la signature de la préfiguration du Contrat Local de Santé, la Ville va très prochainement engager des actions. Parmi lesquelles : l’installation d’un bureau de la CPAM dans le quartier de la Paillade pour travailler sur l’éducation à la santé, la création d’un bus dédié aux addictions en décembre et le lancement des Mercredis de la santé, un cycle de conférences de santé publique, en septembre prochain. “Google médecin ne peut pas être la seule source d’informations disponible, nous voulons sensibiliser le public, avoir une démarche moins curative et plus préventive”, ajoute l’élu.
Aujourd’hui, les acteurs du CLS planifient une dernière phase de concertation et travaillent à la rédaction des fiches actions. Ces dernières constituent la traduction opérationnelle des objectifs stratégiques du CLS et devraient être validées en juin/juillet.