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Montpellier : le 8 mars, le musée Fabre célèbre la journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars 2023, le musée Fabre rendra à la femme sa juste place dans le milieu artistique. Artistes, agricultrices ou muses, Fabre reviendra sur les portraits de femmes inspirantes.

Des dégustations de vins de vigneronnes

À 11h00, les Grés de Montpellier présenteront la visite viticole “50 nuances de rouge”. Un guide et un vigneron des Grés de Montpellier feront découvrir “la puissance de la couleur rouge, première de toutes les couleurs”. Lors de cette démonstration, les représentants du domaine expliqueront l’importance du rôle des femmes autour d’une dégustation de trois cuvées locales. Les crus Appellation d’Origine Contrôlée en question ont été réalisés par des vigneronnes. L’inscription à cet atelier se fait sur la billetterie en ligne. Il est au prix de 11 €, avec des tarifs réduits.

Des centaines d’artistes

À 15h00, le musée Fabre accueillera le vernissage de la fresque peinte par Cléo Germain dans une rue du quartier Méditerranée, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. La jeune femme s’est inspirée d’une œuvre du musée, la sculpture L’escrimeuse de Germaine Richier. “Cette œuvre est très évocatrice, définit l’artiste. Elle représente une femme combattante, non sexualisée, et qui devient une allégorie, grâce son visage masqué, luttant contre les stéréotypes de genre. J’ai également fait un rapprochement avec Thémis, la déesse de la loi et fille d’Ouranos et de Gaïa, généralement représentée avec une balance, une épée et les yeux bandés”.

La fresque s’inscrit dans le projet international Tous droits dans le mur 2023. Ce projet, initié par l’association Hands On Urban Arts et l’artiste Françoise from the block, en partenariat avec le Musée Fabre, se propage à travers le monde. “Il permet à des centaines d’artistes de défendre les droits des femmes à travers des collages”, s’extasie Cléo Germain. Elle explique son travail, indiquant apporter sa pierre à l’édifice : “Mon interprétation s’inscrit dans une représentation issue de la culture populaire, la ligne du dessin rappelant celle des bandes dessinées que j’affectionne. Les couleurs sont traitées en aplat pour un rendu pop et coloré, adapté au regard des riverains qui passeront chaque jour devant la fresque.”

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