Montpellier : le local de l'Union syndicale Solidaires 34 vandalisé
C'est la quatrième fois cette année que le local de Solidaires 34 a été dégradé.
(Crédit Union Syndicale Solidaires 34)
Solidaires 34 détaille les faits dans un communiqué de presse : “dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 novembre, le local de notre Union Syndicale départementale Solidaires 34 à Montpellier a été dégradé pour la 4e fois cette année. Des individus d’extrême-droite cagoulés, en pleine nuit sur des lieux vides, ont peint sur notre devanture une inscription homophobe et des symboles comme des croix celtiques, référence au GUD (Groupement Union Défense), un mouvement néo-fasciste ayant participé à de nombreuses actions violentes, ou encore les chiffres “732”, date de la bataille de Poitiers qui a opposé des troupes franques et musulmanes et qui est aujourd’hui mythologisée par l’extrême-droite“. L’union précise également que des dégradations ont touché la même nuit les locaux du Poing Levé et de la Cimade (association d’aide aux migrants).
Rassemblement le 14 novembre à midi
Les syndicats réunis dans l’union départementale Solidaires 34 appellent “à participer au rassemblement appelé devant la BU de l’Université Paul Valéry ce lundi 14 Novembre à midi par un large front d’organisations“. Ils dénoncent également “fermement ces dégradations, insultes et menaces, apportent notre solidarité aux organisations également touchées par de tels actes, et appellent à participer au rassemblement le 09/12 au matin devant la Cour d’appel pour revendiquer l’interdiction d’exercer pour un professeur impliqué dans le commando armé d’extrême droite ayant tabassé des étudiants en 2018“.
Combat contre l’extrême droite
Solidaires 34 constate que “ces événements surviennent dans un contexte plus large de montée de l’extrême droite locale et nationale, comme nous le signalions déjà au moment des manifestations racistes à la suite du meurtre de la jeune Lola, dans l’indifférence des autorités à l’égard de la présence dans la rue d’une extrême-droite violente” ; et rajoute que “nous n’en resterons pas là et ne cesserons pas le combat. Nous continuerons notre travail syndical et antifasciste !“