Montpellier : Le parti animaliste réclame des mesures urgentes pour sauver 500 chauves-souris menacées d'euthanasie
Le Parti animaliste interpelle sur le sort de 500 chauves-souris menacées d'euthanasie à Montpellier, suite à la fermeture de la serre amazonienne du zoo de Lunaret. Cette demande vise à trouver une solution pérenne pour ces animaux, dans un contexte où les options de relogement se font rares.
Le Parti animaliste a lancé un appel pressant pour trouver une solution durable au sort de 500 chauves-souris menacées d’euthanasie à Montpellier, suite à la fermeture pour insalubrité de la serre amazonienne du zoo de Lunaret qui les hébergeait. Alors que 80 individus ont trouvé refuge ailleurs, le destin des autres reste incertain, faute de structures d’accueil disponibles.
Face à cette situation, le parti s’élève contre l’idée d’une mise à mort, jugée injuste et inacceptable. Il pointe du doigt la responsabilité de la Ville de Montpellier, propriétaire du zoo, dans la recherche d’alternatives non létales pour ces mammifères. La Direction générale des territoires et de la mer (DGTM) de Guyane a, par ailleurs, écarté la possibilité de les relâcher dans leur habitat naturel, en raison de risques élevés de consanguinité et de la présence d’un parasite spécifique.
Eddine Ariztegui, élu local du Parti animaliste et délégué au bien-être animal, a entamé des démarches auprès de centaines d’institutions à travers le monde et a trouvé des opportunités de relogement pour une centaine d’entre elles, bien que ces solutions restent à confirmer.
Dans le contexte d’un investissement de plusieurs millions d’euros par la Ville pour rénover le zoo de Lunaret et accueillir de nouvelles espèces, le Parti animaliste insiste sur la priorité à donner à la préservation des chauves-souris existantes. Importer de nouveaux animaux tout en procédant à l’euthanasie des chauves-souris serait paradoxal et contraire aux principes de protection animale, selon Eddine Ariztegui.
Je trouve scandaleux de vouloir euthanasier des animaux que nous avons amenés ici ….. Ces chauves souris sont des êtres sensibles, et nous devrions en être les gardiens et non les exécuteurs. Elles ont été amenées ici par volonté humaine, et nous ne pouvons pas les considérer comme des vêtements de fast fashion que nous jetons à la poubelle quand nous en sommes lassés. D’autant qu’il serait prévu de faire venir plus tard d’autres animaux… L’un remplace l’autre, sans prendre en compte la valeur de la vie – comme de simples choses sans importance que l’on peut jeter à la poubelle sans aucune culpabilité…
Je ne comprends pas pourquoi la solution proposée par le Parti animaliste est rejetée par la municipalité