Montpellier : le RER métropolitain sur les rails, à quoi doit-on s'attendre ?
Quinze premiers projets de services express régionaux métropolitains (Serm), un temps baptisés RER métropolitains, ont été "labellisés" en vue d'obtenir des aides de l'Etat, a annoncé jeudi 27 juin le ministère de la Transition écologique.
Attention au départ !
“Les régions et les collectivités des territoires (de) Bordeaux, Chambéry, Clermont‑Ferrand, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Mulhouse, Nantes, Rouen, Saint‑Etienne, Strasbourg, Toulouse et Tours ainsi que les porteurs du projet Lorraine-Luxembourg sont invités à poursuivre les travaux d’élaboration de leur Serm en vue de l’obtention du statut par arrêté”, indique le ministère dans un communiqué.
Pour obtenir cette labellisation, les collectivités ont présenté les grandes lignes de leur projet (périmètre concerné, acteurs locaux mobilisés…).
Les candidats labellisés doivent maintenant affiner leurs projets afin d’obtenir le “statut de Serm”, avait expliqué le ministère en avril. “Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui devra préciser les objectifs, la feuille de route pour les atteindre, le plan de financement ainsi que la gouvernance du projet”, a-t-il détaillé jeudi.
Les premiers arrêtés pour attribuer le statut de Serm devraient être pris “fin 2024”, selon le ministre délégué aux Transports Patrice Vergriete. Cela ouvrira alors la porte à des aides financières apportées par l’Etat.
D’autres projets sont en cours d’instruction en vue d’une deuxième vague de labellisations (Avignon, Marseille, Nice, Orléans, Toulon et projets basco-landais, Côte d’Opale et franco-suisse), selon le ministère.
Le cas de Montpellier
Questionné à plusieurs reprises sur le projet des RER métropolitains évoqué par le président de la République, le maire de Montpellier Michaël Delafosse avait tenu à clarifier les contours d’un tel chantier. A l’heure où le projet était encore au balbutiement, l’élu avait annoncé que son fondement se baserait sur une étude multimodale, précisant qu’il était “hors de question de créer un réseau souterrain à l’image du RER parisien”. Selon lui, “la véritable question est : comment est-ce que l’Etat va améliorer l’accès à une mobilité alternative à la voiture ?”. Déjà à l’époque, il évoquait “la prise en considération du bus à haut niveau de service, le chantier de la LGV, l’extension des lignes de tramway, le financement de nouveaux parkings relais…”.
Faut tram 3 a carnon puis grande motte et tram 5 a pignan