Montpellier : les impacts environnementaux du chantier routier du Lien compensés par le Département
Les impacts écologiques du chantier du contournement nord de Montpellier font l'objet de mesures compensatoires sur une durée de trente ans. Coût du dispositif : plus de 3, 7 millions d'euros.
Les dégâts sur la faune et la flore d’ici seront corrigés ailleurs. En effet, “les impacts résiduels qui n’ont pu être évités”, indique le Département de l’Hérault, par le chantier actuel du Lien (liaison intercantonale d’évitement du nord), consistant au contournement routier de Montpellier par le nord, “font l’objet de mesures compensatoires sur une durée de 30 ans, prescrites par les services de l’Etat”. Le montant, précis, de ce programme s’élève à 3 789 751 €.
Le Département a, en effet, pour objectif d’éviter et/ou de réduire les atteintes à l’environnement durant les aménagements routiers. “L’Etat a transmis ses exigences à travers des arrêtés de dérogation. Suite à cela, la déclinaison des mesures compensatoires a fait l’objet d’une convention de partenariat entre le Département et le Conservatoire d’espaces naturels (CEN) Occitanie en novembre 2020 afin d’élaborer un plan de gestion, mettre en place des mesures et assurer un suivi”, indique la collectivité héraultaise.
Faune : 135 espèces concernés par le plan de gestion
Ce plan de gestion prévoit la restauration et la gestion de ces milieux afin d’apporter une plus-value aux espèces protégées visées par la dérogation, ainsi qu’un suivi écologique sur 30 ans. “Les espèces concernées regroupe des oiseaux (80 espèces), des reptiles (15 espèces), des amphibiens (9 espèces), des mammifères (26 espèces) des insectes (5 espèces) et une espèce de flore vasculaire (le glaïeul douteux) soit un nombre total d’espèces de 135. Ces espèces sont associées aux milieux ouverts méditerranéens, aux milieux humides et aux milieux bocagers”, détaille le Département.
374 hectares d’espèces protégés
“Le Département a décidé de mettre en place des mesures compensatoires sur une surface de 374 ha, soit près de deux fois la surface correspondant aux exigences réglementaires, répartie sur différents sites.” La collectivité a ainsi signé des baux emphytéotiques d’une durée de 30 ans avec les communes de Murviel-les-Montpellier et Saint-Georges-d’Orques.
Elle également fait l’acquisition de parcelles privées à Murviel-les-Montpellier pour le site des Quatre Pilas, à Prades le Lez pour le site de Mérigounes (Restinclières) et à Montferrier-sur-Lez pour le bois de Sainte-Julie ainsi qu’à Aumelas, pour le site de Lamouroux. Une “Obligation réelle environnementale” (ORE) a également été actée pour le site de la mare de Védas.
La nature est complexe, elle prend de nombreux siècles pour se développer.
Même si c’est toujours mieux que “rien”, on ne “compense” pas les destructions et l’impact face à l’hyper betonisation que subissent les grandes villes avec les nouvelles constructions, réseaux routiers, projets de promoteurs.
Il serait temps d’envisager de faire tourner sa bétonnière 100000 fois avec d’y verser le béton…
Le carnage écologique continue partout en France ! On est en plein dans le greenwashing et le blabla écologique !
“Eco, vert, bio” à toutes les sauces !
Le nouveau monde comme l’ancien monde, mais avec un masque en plus !
L’humanité se prépare des jours très difficiles car, en fin de compte, comme toujours, c’est la nature qui décidera !
Une pensée à tous ceux qui se moquaient il y a 25 ans, des lanceurs d’alerte (très nombreux) sur le réchauffement climatique ( et non pas changement climatique !)
Le carnage continue, malgré les alertes : béton, goudron, aménagements partout toujours aux dépens de l’environnement, destruction de la biodiversité, nucléaire plein pot, espèce invasives, pesticides et toute la panoplie chimique, forêts transformées en champs d’arbres pour abattage, nanoparticules, ogm, bassines, gaspillages, déchets et décharges partout…
L’écologie va très mal mais le greenwashing et le blabla écologique se portent comme des charmes, dans le pays !