Montpellier : les occupants du squat “court-circuit” vont être relogés par la Ville

Sept ans après l’installation de ce squat dans une résidence du quartier de la gare Saint-Roch, la Mairie est intervenue ce week-end afin d’évacuer les lieux et offrir à ses occupants une solution viable de relogement.

Sur les quelque 30 occupants des lieux, 25 ont accepté d’emménager pour les 18 prochains mois dans l’habitat intercalaire prêté par la Ville. 

L’objectif d’une telle démarche, mise en place par la Mairie, trois associations (Secours Populaire, Médecins du Monde, Fondation Abbé Pierre) et Vinci, est d’offrir du temps aux anciens occupants et aux organismes d’accompagnement afin qu’ils trouvent une solution durable.

Michaël Delafosse s’est engagé à utiliser le même dispositif pour le bidonville de Celleneuve, dans le courant du mois de mars. Aussi, lors du Conseil municipal du 30 novembre 2021, une délibération actera l’essor de l’habitat intercalaire. Le projet : sortir 130 personnes de la rue et de l’habitat indigne en 2022.

Le concours de tous les partenaires a été nécessaire pour mener à bien ce projet de relogement. 

Dans un premier temps, le Secours catholique et Médecins du monde, avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre, ont réalisé une médiation sociale avec le collectif d’habitants. Grâce à ce travail, un accord a été signé pour la sortie du squat à la date du 20 novembre.

La décision prise, Vinci s’est attaqué à la remise aux normes (électricité, chauffage, installation de douches et de wc…) de la maison prêtée par la Mairie à hauteur de 100 000 €. En contrepartie, le groupe a fait l’acquisition de l’ancien squat. Il prévoit d’y construire des hébergements pour les jeunes actifs.