Montpellier : les premières sanctions liées aux émeutes tombent
19 émeutiers, interpellés en marge des violences urbaines à Montpellier, ont été jugés le lundi 3 juillet. La plupart ont été condamnés.
Au tour de la justice d’agir. Le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Bélargent, a annoncé que 19 individus, sur les 26 placés en garde à vue, avaient comparu devant le tribunal judiciaire le lundi 3 juillet. Ils auraient participé aux émeutes à Montpellier durant le week-end du 1er et du 2 juillet. Ces dernières font suite à la mort de Nahel, 17 ans, tué lors d’un contrôle de police le 27 juin à Nanterre.
Une série de condamnations
Parmi les 19 prévenus, 13 sont majeurs et 6 sont mineurs. Selon Fabrice Bélargent, les personnes mineures ont été placées sous contrôle judiciaire « avec interdiction de sortir de leur domicile la nuit et de paraître sur les lieux de commission de l’infraction ». 9 majeurs ont été jugés en comparution immédiate, dont 8 condamnés à des peines allant de « 105 heures de travail d’intérêt général à une année d’emprisonnement ferme avec incarcération immédiate ».
Les faits reprochés sont principalement « des vols avec dégradations et en réunion, violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique et dégradations volontaires par incendie ». Yannis, 19 ans, a été condamné à 12 mois de prison ferme pour avoir effectué plusieurs tirs de mortiers sur des voitures de police. Evan, 18 ans, a également reçu la même peine pour des faits similaires.
Soutien aux forces de l’ordre
Dans un communiqué de presse, le procureur de la République a félicité « les services d’investigation du commissariat de Montpellier » pour leur « travail particulièrement important et dans des délais très contraints ».