Montpellier : les renforts de police sont arrivés, la délinquance en ligne de mire
Les 2 unités de forces mobiles promises par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin le 21 août dernier sont arrivées dans l’Hérault.
Ce lundi 5 septembre, les policiers CRS appelés en renfort ont réalisé une opération symbolique de sécurisation, en présence du préfet de l’Hérault Hugues Moutouh, du procureur de la République près le tribunal judiciaire de Montpellier Fabrice Bélargent, du directeur départemental de la police nationale Yannick Blouin et du maire de Montpellier Michael Delafosse.
Les policiers répondent présents
Déployés au minimum jusqu’à la fin de l’année 2023, les renforts de police affectés à la ville de Montpellier ont officiellement été présentés aux services préfectoraux, judiciaires et municipaux ce lundi.
Devant le tribunal judiciaire de Montpellier, les responsables présents sont revenus sur les 3 grandes priorités de ces policiers CRS : la lutte contre les trafics de stupéfiants, l’offensive contre les rodéos urbains et la sécurité des personnes sur la voie publique. “Ces 160 CRS vont changer la donne et mener une guerre d’usure et d’occupation de l’espace contre les délinquants, annonce le préfet de l’Hérault, chef de mission. Ils sont déployés toute la journée et en soirée, aux moments où l’insécurité et la délinquance sont les plus prolixes. On va voir du bleu”.
Pour le directeur départemental de la police nationale, la mission générale des unités de police est claire : “mettre en difficulté les gens qui veulent faire des conneries”.
Dans les prochains jours, une partie de cet effectif sera envoyée dans certains quartiers de Béziers afin de freiner la délinquance.
Opération de “sécurisation” quartier Gambetta
Ce lundi, une opération de sécurisation a été réalisée dans le centre-ville, plus particulièrement à Gambetta, avec ces unités afin de les présenter à la presse, aux commerçants et aux habitants.
Intrigués par l’impressionnant déploiement, la majorité des passants interrogés ont dit “être rassurés” par cette vague de renfort mais “attendre de voir les résultats”. Certains d’entre eux ont expliqué être “assez sceptiques”, convaincus que “la délinquance ne fera que se déplacer dans les quartiers voisins“.