Montpellier Métropole : le forum antique et le ruisseau de Murviel-lès-Montpellier protégés par de nouvelles installations
Ce samedi 16 avril, les élus de la Métropole de Montpellier et de nombreux curieux ont assisté à la visite inaugurale de la station d'épuration "Les Pradaïes" et de la couverture des vestiges de Murviel-lès-Montpellier.
Crédit photo : ©R.Hawkins.
Ces deux aménagements, destinés à préserver les atouts naturels et patrimoniaux de la commune de Murviel-lès-Montpellier, s’inscrivent tous les deux dans des projets d’envergure, à savoir la politique volontariste de gestion publique de l’ensemble du cycle de l’eau et la valorisation des sites grâce au réseau archéologique métropolitain.
Préserver le ruisseau des Pradaïes
La nouvelle station d’épuration “Les Pradaïes”, mise en service en 2021, a un objectif double. Grâce à son procédé innovant de traitement des eaux, cet équipement s’inscrit dans la démarche de sécurisation de la ressource et protection de l’environnement menée par la Métropole. Elle permet ainsi de répondre aux besoins de la commune de Murviel-lès-Montpellier et de faire face à l’accroissement de la population.
L’autre enjeu de cet aménagement, qui a nécessité un investissement de 1,7 millions d’euros, est de préserver le ruisseau des Pradaïes, affluent du Lassederon et bassin versant de la Mosson.
Protection du forum antique
Après la visite inaugurale de la nouvelle station, le cortège a pris le chemin du forum antique de Murviel, situé au nord de la via Domitia. Ancien chef-lieu des Samnagenses, la commune fait l’objet de fouilles depuis les années 1950. Depuis une vingtaine d’années, les archéologues de l’université Paul-Valéry Montpellier3 se concentrent sur les vestiges du forum, une vaste place publique de 4 000 m2 bordée de portiques et d’un temple corinthien découverte à la jonction de la ville haute et la ville basse.
Intégré au réseau archéologique métropolitain, articulé autour du musée Henri Prades à Lattes, l’aile nord a bénéficié d’un aménagement architectural dont l’objectif est de préserver les mosaïques, enduits peints et autres vestiges encore visibles. Soutenue par la Métropole, cette première étape est le point de départ d’un projet culturel d’envergure sur le site archéologique du Castellas. Elle symbolise également le début d’une valorisation auprès des publics.