[VIDEO] Montpellier : meurtre-suicide sur le parvis du tribunal
Silence de plomb quartier des Arceaux. Ce mardi, vers 14h, un homme de 72 ans a fait feu sur son ex-femme sur le parvis du tribunal avant de se donner la mort.
Mise à jour à 16h50 : féminicide confirmé, le couple divorcé depuis 2016
L’homme a tué ce mardi d’une balle son ex-épouse, dont il était divorcé depuis 2016, sur le parvis du tribunal de Montpellier, avant de se suicider sur les lieux, a indiqué le procureur de la République. L’homme, âgé de 72 ans, et son ex-épouse, 66 ans, « avaient rendez-vous devant le juge des affaires familiales aux fins de liquidation de leurs intérêts patrimoniaux à la suite de leur divorce prononcé en 2016, » a précisé à la presse Fabrice Bélargent, le procureur de Montpellier.
[VIDEO] Point presse du procureur de Montpellier Fabrice Belargent et du préfet de l’Hérault François Xavier Lauch :
Vers 16h30 ce mardi 20 février, le procureur de la République de Montpellier Fabrice Belargent s’est exprimé lors d’un point presse destiné à faire le clair sur les premiers éléments de l’enquête. Le procureur a confirmé que “peu avant 14h, un homme a ouvert le feu à deux reprises sur le parvis du tribunal judiciaire de Montpellier, place Pierre Flotte”, avant “le passage au contrôle filtrage de la juridiction” et que “l’individu avait mortellement blessé son ex-épouse avant de retourner l’arme contre lui.” Les deux ex-conjoints étaient “tous deux convoqués à 14h devant le juge des affaires familiales, aux fins de liquidation des intérêts patrimoniaux à la suite de leur divorce qui avait été prononcée en 2016. Il s’agissait donc d’une procédure purement de nature civile.”
Contrairement à ce qui avait été annoncé peu après le drame, “les intéressés n’étaient pas convoqués devant le tribunal pour une procédure de violence intrafamiliale“. Des premières vérifications, il apparaît justement qu’il n’y avait pas de procédure en cours en matière de violence au sein du couple. Il n’y avait pas non plus d’ordonnance de protection. “Agé de 72 ans, l’homme n’était pas connu de la justice“, complète le procureur. L’enquête a été confiée au service interdépartemental de police judiciaire de l’Hérault. En réaction à cet acte, une cellule médico-psychologique a été mise en place, indique le procureur, avant d’ajouter que “la communauté judiciaire est sous le choc”.
15h30 les premiers éléments
Une femme et un homme sont morts par balles mardi devant le tribunal judiciaire de Montpellier, a-t-on appris auprès des autorités, qui ont aussitôt écarté la piste terroriste pour privilégier celle d’un féminicide suivi d’un suicide.
Les forces de l’ordre sont intervenues en début d’après-midi « après des coups de feu devant le tribunal judiciaire de Montpellier », a indiqué sur X la préfecture de l’Hérault.
Une intervention des forces de l’ordre est en cours après des coups de feu devant le tribunal judiciaire de #Montpellier #Hérault .
— Préfet de l’Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) February 20, 2024
Le bilan définitif fait état de 2 morts.
L’évènement est terminé.
La zone est sécurisée par les policiers de la DIPN 34. Le préfet est sur site. Une… pic.twitter.com/1pfEikWExz
« Le bilan définitif fait état de 2 morts. L’événement est terminé » et la zone « sécurisée », a ajouté la préfecture. « On n’est pas du tout sur du terrorisme », mais sur une affaire concernant « un homme et une femme qui étaient en séparation », a ensuite précisé à l’AFP une source proche des autorités. Il s’agit « a priori d’une femme qui aurait été victime de coups de feu de son mari, qui se serait suicidé derrière », a expliqué à l’AFP un responsable de la police à Montpellier, interrogé alors que le décès des deux personnes n’était pas encore confirmé. « A priori, ils avaient un rendez-vous ou une audience pour leur divorce. Ils avaient une soixantaine d’années chacun » a précisé à l’AFP une autre source policière.
Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, s’est rendu sur le site et « une communication sera faite à 16h00 par le procureur de la République » Fabrice Bélargent, a également indiqué la préfecture.