Montpellier : Michaël Delafosse a reçu l'intersyndicale contre la réforme des retraites
En ouverture du conseil municipal, ce mardi 4 avril, le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, a annoncé avoir reçu en mairie l'intersyndicale opposée à la réforme des retraites.
On sait le maire de Montpellier opposé à la réforme des retraites portée par la Première ministre Elisabeth Borne, dont il estime qu’elle a été passée en force par l’exécutif à l’aide du 49.3. On l’a vu dans de nombreux cortèges, aux côtés des manifestants. Il a franchi un pas supplémentaire dans son engagement contre ce dossier en recevant l’intersyndicale qui se mobilise depuis plusieurs semaines contre cette réforme des retraites.
Philippe Parrot, secrétaire général de l’UD34 CFCGC ; Franck Mary-Montlaur, secrétaire général, et Gilbert Fouilhe, secrétaire général adjoint de l’UD34 FO ; Sylvie Bernard et Cyril Pugenc, membres de l’UD 34 CFTC ; Maud Vitani, membre, et Elian Bourgade, secrétaire départemental Interpro. Hérault de l’UNSA 34 ; Corinne Fina et Patrick Crosnier, de la CFDT 34 ; Serge Ragazzacci et Abdel Bokhaldi, de l’UD 34 CGT ; Me Régine Barthélémy et Me Teddy Francisot, du Syndicat des Avocats de France ; Stéphane Audebeau et Christine Saint-Joanis, de la FSU34, et Lucie Demange et Mathias Glénat, du SCAM, étaient présents.
L’argument de la démocratie
“Nous les avons reçus pendant une heure et demie. Je leur ai renouvelé mon soutien et la nécessité que la démocratie soit pleinement à l’œuvre. Vous le savez, je ne suis pas favorable au passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans”, a indiqué Michaël Delafosse.
Le maire a annoncé : “tout comme nous organisons les élections dans les bureaux de vote, si le principe d’un référendum d’initiative partagée venait à être validé par le Conseil constitutionnel, nous mettrions les locaux municipaux à la disposition des 10 % du corps électoral pour qu’ils puissent éventuellement déposer leur demande. Des moyens seraient évidemment dégagés pour cela”.
Revenir au dialogue
L’élu reste confiant : “nous pouvons tous collectivement espérer une sortie de crise. En leur temps, quand Dominique de Villepin et Jacques Chirac se sont trouvés dans une situation similaire, ils ont finalement renoncé à publier le texte et cela a permis de retrouver des chemins de dialogue”.