Montpellier : mobilisation des chauffeurs VTC ce jeudi

Attention, risque d’embouteillage aujourd’hui à Montpellier ! C’est une nouvelle opération de ralentissement par les VTC qui est à l’origine de ce phénomène routier. « On a beaucoup de mal à exercer sans se faire verbaliser, sans avoir de risques d’accident ou de risques d’agression », indique le président de la Fédération montpelliéraine des VTC ( FMTVC) pour expliquer la mobilisation. 

Le cortège de voitures est parti à 7h30 du parking du Zénith en direction de la mairie puis de la gare. Il continuera son trajet jusqu’à l’aéroport en passant par la Métropole pour finir à nouveau au Zénith.

La raison de cette mobilisation ? Le collectif revendique un manque de sécurité dans la profession et de meilleures conditions de travail. « On nous empêche de faire des prises en charge de passagers en sécurité, explique-t-il. Les clients peuvent commander un chauffeur quel que soit l’endroit où ils sont : ils peuvent se retrouver en bord de route, dans un rond-point. C’est très compliqué et on nous impose aussi le fait de se faire verbaliser ou d’avoir un risque d’agression par des clients. »

« C’est réglementé, mais aujourd’hui en tout cas, on ne fait pas le nécessaire », indique le président de la Fédération montpelliéraine des VTC.

Les chauffeurs demandent entre autres d’être reçus par les autorités publiques pour être écoutés. Ils requièrent pour faciliter leur métier qu’un badge réservé aux VTC soit créé à la Gare Sud de France et que la durée de stationnement pour le dépose-minute soit augmenter à 1h, au lieu de 15m. De plus, ils  souhaitent un accès garanti à la zone piétonne de Montpellier et un accès dans les deux sens au Pont de Sète et revendiquent l’accès à un parking de l’aéroport de Montpellier pour attendre leur client pendant au moins 1h. Les membres de la Fédération montpelliéraine des VTC réclament la création d’un « macaron régional » pour s’identifier.

Il y a quelques jours, à l’occasion d’une autre manifestation VTC à Montpellier, nous avions interviewé le porte-parole de la Fédération, sur les revendications de la profession.