Société — Montpellier

Montpellier : mobilisation en hommage à la piétonne tuée par un automobiliste

Les associations Vélocité, Montpellier à pied et la Ligue contre la violence routière organisent, ce samedi 14 décembre, un die-in pour dénoncer les violences motorisées suite à la mort d'une piétonne il y a dix jours, sur un passage piéton entre Montpellier et Castelnau-le-Lez.

Le 4 décembre dernier, une piétonne a été mortellement fauchée par un automobiliste alors qu’elle traversait avec son petit-fils sur un passage piéton entre Montpellier et Castelnau-le-Lez. En réponse, les collectifs Montpellier à pied, Vélocité, et la Ligue Contre la Violence Routière organisent un rassemblement ce samedi 14 décembre à 11h sur le lieu de l’accident, au 22 avenue François Delmas.

Les associations dénoncent les “violence motorisée” et exigent des mesures concrètes pour sécuriser les déplacements des piétons et des cyclistes. Selon les organisateurs, “cette violence motorisée est si largement banalisée, devient si acceptable que l’on demande à des enfants d’endosser la responsabilité des comportements dangereux des adultes. Est-ce aux enfants d’être prudents ou aux adultes de cesser d’être dangereux au volant ?”

Un “Die-In” pour sensibiliser

Le rassemblement prendra la forme d’un “Die-In”, une simulation symbolique des morts causées par les accidents routiers. Pendant 30 minutes, les participants – piétons, cyclistes, trottinettistes et autres usagers – se coucheront au sol pour inciter les autorités à agir.

Les associations réclament des mesures, notamment la généralisation des zones limitées à 30 km/h dans les villes, une application rigoureuse des limitations de vitesse et des aménagements urbains favorisant la sécurité des piétons et cyclistes.

“La ville sans accident”, un objectif atteignable

Inspirées par des initiatives comme le programme “Vision Zéro” à Oslo, les associations appellent à faire de Montpellier une ville où aucun décès ou blessure grave ne surviendrait sur la voie publique. “Nous sommes tous à un moment donné une personne à pied qui risque d’être renversée, soulignent-elles. En 2024, il est inadmissible de mourir en traversant la rue”.

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