Montpellier : Port Marianne, un jeune de 18 ans paralysé du visage suite à une violente agression
Au début, il s’agissait d’une simple séance photos en extérieur, entre amis. Suite à une mauvaise rencontre, l’adolescent va se faire poursuivre et agresser dans le tramway par un jeune homme de 19 ans.
Les faits remontent au 30 mars dernier. Un groupe de deux adolescents de 13 ans, menés par le grand frère d’un des deux, un jeune homme de 18 ans, décident de se rendre dans le quartier Port Marianne pour une séance photos.
D’un regard aux coups
Sur place, ils croisent le chemin d’une bande d’une dizaine de jeunes, âgés de 13 ans en moyenne. Après un simple échange de regard, certains de ce groupe de 10 décident de s’en prendre à l’un des plus jeunes du groupe de 3. Les esprits s’échauffent, et le jeune homme de 18 ans essaie de protéger les deux jeunes à sa charge. La situation évolue en bagarre. Malgré la supériorité numérique de l’autre groupe, les trois photographes amateurs parviennent à avoir le dessus. Finalement, chaque groupe quitte les lieux, et le groupe de 3 se dirige vers le tramway.
L’attaque armée
Là, ils s’aperçoivent qu’ils sont poursuivis par trois individus, cette fois beaucoup plus grands (l’un étant le grand-frère de 19 ans de l’un des jeunes du groupe de 10). Les poursuivants ne parviennent pas à monter à temps dans le tramway, mais les rattrapent à la station suivante, Moularès- Hôtel de ville. Le grand frère de 19 ans s’en prend alors au jeune de 18 ans, lui portant de violents coups au visage avec un objet tranchant. Blessé, le jeune est notamment touché au niveau du nerf facial, ce qui va entraîner une paralysie.
Au moins 6 jours d’ITT pour un “coup de sang”
Après une première opération, le jeune homme sort de l’hôpital avec une ITT de 6 jours, sous réserve qu’il récupère complètement la mobilité de son visage. Une seconde opération est envisagée. L’auteur de 19 ans, lui, a été interpellé le 5 juin au matin. Il avait été identifié depuis quelques temps par les autorités, mais ne s’était pas présenté spontanément.
Interrogé, l’homme parle d’un “coup de sang”, suite au récit de son petit frère, qui aurait expliqué avoir “été tapé par un plus grand”, omettant de préciser que son groupe était à l’origine du conflit. L’auteur a été déféré ce jeudi 6 juin au Tribunal de Montpellier, pour des faits de violence aggravée. Il a finalement été libéré sous contrôle judiciaire, et son jugement reporté au 15 octobre 2024.