Environnement — Saint Clément de Rivière

Montpellier : pour Michaël Delafosse, l’abandon du projet Oxylane est “une victoire pour l’environnement”

Engagé sur le dossier depuis son élection, le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole a salué la décision du groupe Décathlon d’abandonner le projet Oxylane.

Pour l’élu, la mort de ce projet de méga centre commercial est “une victoire pour l’environnement, le commerce de proximité et le développement d’un modèle plus vertueux en matière d’aménagement du territoire”.

Le projet Oxylane

Lancé il y a seize ans, ce projet prévoyait la construction d’une zone ludico-commerciale à Saint-Clément de Rivière sur 23,55 hectares de terres agricoles et un espace boisé classé.

Depuis son arrivée à la mairie en juin 2020, l’équipe de Michaël Delafosse s’est pleinement mobilisée dans ce dossier, avec le concours du collectif Oxygène, engagée depuis sept ans contre ce projet.

Le 8 février 2021, à l’initiative du maire de Montpellier, le conseil municipal a rendu un avis défavorable sur le projet Oxylane, transmis au Préfet et à la commune de Saint-Clément-de-Rivière, dans le cadre de la procédure de révision de son plan local d’urbanisme (PLU). Les services municipaux se sont mobilisés et ont obtenu que l’intérêt à agir de la Ville de Montpellier soit reconnu devant la Justice, permettant le dépôt d’un mémoire en annulation devant la Cour Administrative d’Appel de Marseille.

Ce jeudi 21 octobre, les élus du conseil municipal de Saint-Clément-de-Rivière ont décidé, à l’unanimité, de suivre les réserves du commissaire enquêteur, qui demandaient, entre autres, le retrait du volet Oxylane du PLU. Désormais, les zones initialement prévues pour le projet sont officiellement classées en secteurs agricoles ou naturels.

Un engagement sur le long terme

“Si nous ne mettions pas un coup d’arrêt à ce type de mégaprojets hérités d’un modèle daté, consommateur d’espaces et de terres, nous nous retrouvions en 2025 avec 95 % de l’offre commerciale située en périphérie de la ville, explique Michael Delafosse. Avec à la clef la déstabilisation totale du commerce de centre-ville mais aussi des quartiers de Montpellier et des villages de la métropole. Notre vision pour le territoire marque une rupture claire en faveur de la transition écologique et solidaire, et pour le soutien au développement de l’emploi et des commerces de proximité en cœur de métropole”.

La fin de ce projet fait écho aux actions engagées au sein de la métropole de Montpellier tant en arrêtant le projet de Shopping promenade qu’en s’engageant à ne pas permettre l’installation de logements dans les zones les plus polluées comme cela a été acté dans le quartier de Cambacérès. Pour la Ville, l’ensemble de ces décisions permet de “dessiner un modèle plus vertueux d’aménagement du territoire basé sur la proximité, la protection de la ceinture verte et naturelle et la promotion des mobilités décarbonées”.

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Commentaires

  1. C’est une bonne chose. Mais maintenant le secteur nord de Montpellier se trouve ma foi fort dépourvu, notamment en termes d’infrastructures de loisirs et de commerces. Résultat, les habitants doivent prendre leur véhicule pour se déplacer et faire leurs courses dans les zones commerciales existantes car pas possible de circuler dans Montpellier actuellement. L’écologie au service des privilégiés hélas.

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