Montpellier prend la présidence des villes de Méditerranée
Durant les quatre prochaines années, Montpellier sera à la tête du réseau des villes méditerranéennes communément appelées "MedCities".
Montpellier a été élue pour succéder à la ville marocaine de Tetouan en tant que présidente des villes de Méditerranée. Ce nouveau statut lui donne accès à de nouveaux outils qui lui permettront de remplir ses objectifs et d’affirmer ses valeurs humanistes et écologiques.
Une lourde responsabilité
En tant que villes côtières, les “MedCities” se doivent d’anticiper les problèmes d’ordre climatique et migratoire. Leur position centrale implique de nombreux avantages commerciaux et touristiques mais aussi d’importantes contraintes. Les “MedCities” constituent un groupe qui vise à faire barrière aux problèmes du réchauffement climatique, de la pollution des eaux, des conflits et des migrations, et à optimiser le traitement des déchets.
Gestionnaires de villes, les maires des “MedCities” sont amenés à gérer également des enjeux internationaux en développant l’économie et la cohésion de leur ville pour mettre en place de nouvelles stratégies. Tous les moyens doivent être mobilisés pour y répondre.
Montpellier toute désignée
Montpellier a été élue présidente de cet ensemble car elle bénéficie de plusieurs atouts en matière de politique écologique ou encore de culture. Très cosmopolite, la Ville favorise le pluriculturalisme et l’accessibilité des services. C’est d’ailleurs sa volonté de répondre à l’urgence écologique et économique à travers la mise en place de la gratuité des transports qui a favorisé son élection.
Montpellier profite également d’une excellente réputation culturelle notamment grâce à ses écoles d’Industries Culturelles et Créatives réputées. C’est à ce titre que la Ville est candidate pour devenir Capitale Européenne de la Culture en 2028.
Des décisions pour l’avenir
Le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, Michaël Delafosse, explique qu’il va axer sa présidence en faveur de l’enjeu écologique et de la culture. Il souhaite unir les “MedCities” dans des décisions et actions communes afin de “rendre l’avenir vivable pour tous”.
“Face à l’urgence sociale et climatique, face aux déplacements de populations qui s’accentuent de jour en jour, cette nomination vient renforcer la position que nous défendons de la nécessité d’une “diplomatie des villes”, afin que les territoires soient reconnus comme des acteurs de premier plan dans leur réponse aux enjeux du siècle”, souligne-t-il.