Montpellier : ruée vers les trésors des JO 2024 au Peyrou, “C’est une manière pour nous de prolonger la magie des Jeux”

Venant de partout — Salon-de-Provence, Aix, Nîmes, Montpellier — certains avaient fait le choix de passer la nuit sur place ou dans les environs, s’offrant quelques heures de repos avant un réveil aux aurores.

3h30. Les plus impatients étaient déjà là, bien avant que la lumière du jour ne pointe. Ceux qui les suivaient arrivaient à 4h, puis 5h15, formant une file d’attente qui ne cessait de s’étendre au fur et à mesure que les heures passaient, presque jusqu’à boucler la promenade des Arceaux. Tous avaient le même objectif : mettre la main sur les souvenirs des Jeux Olympiques de Paris 2024 à prix bradés.

L’objet de toutes les convoitises ? Le Bob des JO 2024, devenu une pièce maîtresse de cette chasse aux trésors matinale. Mais ce n’était pas tout : certains avaient aussi l’œil sur des vêtements, des accessoires utilisés par les athlètes ou les volontaires. 

Lorsque les grilles se sont enfin ouvertes, la tension dans l’air s’est relâchée. Les premiers arrivants, qui avaient attendu des heures, se sont précipités sur les tables débordant de trésors olympiques. Chacun avait droit à un maximum de 10 articles, un quota généreux qui laissait de la place à l’excitation. Affichés à des prix dérisoires, entre 1 et 60 euros, les objets ont été pris d’assaut.

L’effervescence ne s’estompe pas pour autant. Si les premiers visiteurs repartent les bras chargés, des dizaines de personnes continuent d’affluer, espérant elles aussi décrocher leur part du butin. Pourront-elles encore trouver des pièces à leur goût dans quelques heures, lorsque les stocks auront été largement entamés ? Nul ne le sait. Pour l’instant, seule l’excitation d’avoir la chance de saisir un bout des Jeux, ici, à Montpellier domine.