Montpellier - Saint-Gély : premiers coups de pioche pour la Véloligne 10a
C'est parti ! Le chantier de la première tranche de la voie piétonne et cycliste reliant le centre-ville de Saint-Gély-du-Fesc et le pôle d’échanges multimodal Occitanie de Montpellier commence en ce début de mois d'août.
Photo : la future Véloligne 10a © M3M
Faire Montpellier–Saint-Gély en 20 minutes
La future Véloligne 10a, longue de 8 kilomètres, permettra par exemple aux habitants de Saint-Gély-du-Fesc d’aller travailler en vélo à Montpellier, ou aux Montpelliérains de se balader le week-end à pied ou en vélo jusqu’au sud du territoire du pic Saint-Loup. Cet équipement dédié aux mobilités douces devrait être livré dans son intégralité en 2025.
Une fois terminée, il faudra seulement une vingtaine de minutes pour aller en vélo électrique d’une extrémité à l’autre de la ligne, ce qui devrait faire gagner du temps aux cyclistes par rapport aux usagers de la voiture ou des transports en commun, surtout aux moments où la circulation est la plus chargée, lors des sorties de bureaux notamment.
Plusieurs tranches de travaux
Les travaux de la première tranche, engagés par Montpellier Méditerranée Métropole, seront quasiment concomitants avec ceux de la deuxième tranche diligentés par le Département de l’Hérault pour créer une chaussée à voie centrale banalisée sur la RD986 (E1) desservant Saint-Gély, les Vautes et le domaine de Piquet. Viendra ensuite une troisième tranche de travaux assurée par la Métropole du carrefour de Bissy jusqu’au carrefour de la Lyre, et programmée en 2024-2025. La Ville de Saint-Gély-du-Fesc réalisera également des travaux pour assurer les continuités.
D’autres villes connectées
La piste sera raccordée à des pistes cyclables déjà en place, de façon à desservir Grabels, Montferrier-sur-Lez, Saint-Clément-de-Rivière et Prades-le-Lez. Elle permettra aussi de se rendre à l’Institut du cancer de Montpellier à vélo.
Aspects pratiques
La première tranche de la Véloligne sera ouverte aux cyclistes au plus tard début 2023. Elle aura coûté au total 1,4 million d’euros. Cet investissement est financé à 61 % pour Montpellier Méditerranée Métropole, à 30,5 % par l’Etat, à 5 % par la Région Occitanie et à 3,5 % par la Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup.
C’est l’entreprise Colas qui est chargée des travaux de la première phase, avec son sous-traitant principal Cazal.