Montpellier : stationnement gênant, “C’est toute la ville qui est désormais passible de vidéo-verbalisation”
Lors de la présentation du guide du partage de la rue mercredi 13 novembre, l’adjoint au maire, Sébastien Cote, a annoncé l’extension de la vidéo-verbalisation pour les stationnements gênants, déjà existante sur une dizaine de sites, à toute la ville.
“Depuis septembre, c’est toute la ville, là où évidemment il y a des caméras, qui est désormais passible de vidéo-verbalisation”, explique Sébastien Cote, délégué à la Protection de la population et à la tranquillité publique. Lors de la présentation du “Guide du partage de la rue”, mercredi 13 novembre, l’adjoint au maire de Montpellier a annoncé que le dispositif de vidéo-verbalisation qui concernait uniquement une dizaine de sites, comme la Place Royale du Peyrou ou l’avenue de Toulouse, s’était étendue à l’ensemble de la ville… À la condition que l’espace dispose d’une caméra de surveillance reliée au centre de supervision urbaine (CSU) de la ville de Montpellier.
Près de 100 000 verbalisations
Sont concernés par ces verbalisations les actes comme “le fait de s’arrêter sur un passage piéton, le fait de stationner en double ou triple fil”, indique-t-il. En d’autres termes, tout stationnement gênant ou très gênant est visé. En 2023, près de 100 000 verbalisations de stationnements gênants ont été effectuées par les forces de l’ordre. “Sur ce chiffre, 40% sont réalisées par la vidéo, 60% par des contrôles physiques”, précise l’adjoint. Que risque-t-on ? “C’est une amende de 135 euros qui va vous être réclamée”, explique Sébastien Cote.