Montpellier : Suspectés d'être mêlés à un trafic de véhicules, ils engagent une course poursuite avec la police
Mercredi 4 septembre, une patrouille de police à Montpellier repère une voiture suspecte liée à un trafic de véhicules. Lorsqu'ils tentent de la contrôler, une course-poursuite s'engage sur l'autoroute A9.
Mercredi 4 septembre vers 12h45, alors que des policiers circulent dans le sud de Montpellier, ils repèrent une Peugeot 308 connue de leurs services. La voiture est équipée de plaques d’immatriculation qui ne sont pas les siennes mais celles d’une autre 308. Celle-ci n’est pas déclarée volée. Les policiers doivent pousser les investigations jusqu’au numéro de série pour avoir la confirmation : il s’agit bien d’un véhicule volé.
La patrouille décide donc de suivre cette voiture et s’engage avec elle sur l’A709 puis sur l’A9 en attendant d’arriver à un endroit où les policiers pourront contrôler les occupants en toute sécurité. C’est sur l’aire de Milhaud, en directions de Nîmes, que les forces de l’ordre décident de procéder au contrôle des deux suspects qui se sont arrêtés.
Ils percutent un engin de chantier, les ouvriers tout proches
Les deux hommes à bord de la 308 repèrent les policiers et prennent la fuite. Ils roulent vite, passent sur la bande d’arrêt d’urgence, sortent à une barrière de péage et prennent même une petite portion de route en sens inverse, dans le but de semer la patrouille. Après avoir repris l’autoroute, ils sortent à Remoulins, dans le Gard, et traversent la commune de Fourmes où ils percutent un engin de chantier, évitant de peu les ouvriers qui travaillaient en ce mercredi après-midi.
C’est là qu’ils abandonnent la 308, après une trentaine de kilomètres de course poursuite. Ils poursuivent à pied et sont finalement retrouvés cachés dans un buisson. Âgé de 34 et 37 ans, venant de Montpellier et de Narbonne, les deux hommes placés en garde à vue ne sont pas bavards. Ils reconnaissent le refus d’obtempérer et la course poursuite mais nie toute implication dans un quelconque trafic. Ils refusent aussi de donner le code de déverrouillage de leurs téléphones, ce qui est un délit depuis 2022.
Ce vendredi 6 septembre, ils ont été déférés devant le tribunal. Ils sont accusés de recel de vol de véhicule et de refus de remettre une convention secrète de déchiffrement (c’est-à-dire de donner le code déverrouillage de leurs téléphones). Le conducteur est également accusé de refus d’obtempérer.