Montpellier : #TousàVélo, accélérons le changement de la mobilité urbaine, et au-delà !
Ce dimanche 24 septembre, à 15h, la place du Millénaire à Antigone se transformera en un Festival des mobilités actives. Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Mobilité, Vélocité Grand Montpellier engagée dans la mobilité durable, motive et organise la convergence des cyclistes venus de plus de 20 communes et de nombreux quartiers de Montpellier.
L’événement, soutenu par d’autres acteurs locaux tels que le Vieux Biclou de Montpellier et la Ligue contre la violence routière, n’est pas juste une parade à vélos : il s’agit aussi d’une manifestation revendicative.
⏳[J-2] #TousàVélo – Accélérons le changement !
— Vélocité Montpellier (@VelociteMtp) September 22, 2023
🏁 40 départs
3️⃣4️⃣ communes 😍
des 🚲🛹🛴 par milliers dans les rues de #Montpellier
🔆 une météo estivale ☀️
👉 RDV Dim. 24 Sept. , 15h Antigone
🧐 – https://t.co/lFEk2akSoJ… pic.twitter.com/8ZthI6w8aH
Une nouvelle révolution citoyenne
Interviewé par Hérault Tribune, le Président de Vélocité nous confiait : « ce qui est assez intéressant, c’est que d’un côté, on a une politique qui est volontariste et d’un autre côté, on n’a jamais eu autant de vélos dans les rues de Montpellier. On a pu noter notamment sur la journée de mardi que la plupart des compteurs de Montpellier ont battu leur record absolu de fréquentation. » Puis Nicolas Le Moigne explique : « on est vraiment sur une dynamique qui est croissante. Les objectifs 2024 du gouvernement ont été atteints dès 2020. Et donc on voit qu’il y a une appétence de la population à faire du vélo. »
Il faut comprendre que l’un des objectifs du plan vélo du gouvernement de 2018, c’était une part modale du vélo à 10 % en 2024. Montpellier a déjà rempli le contrat. Nicolas Le Moigne souligne « pendant l’été, on a eu accès aux données de l’INSEE de 2020. Et en fait, en 2020, à Montpellier, il y avait déjà 9,5% de la population qui se déplaçait à vélo pour les trajets domicile-travail […] Mais maintenant, il y a un besoin d’accompagner ce mouvement. »
L’engouement pour le déplacement à vélo n’est pas un phénomène isolé. Selon l’INSEE, l’usage du vélo en France est en hausse constante, particulièrement à Montpellier. Entre 2017 et 2020, l’utilisation du vélo a augmenté de 30% sur la métropole et de 27% sur la commune. Et il n’y a pas de signe de ralentissement. C’est une nouvelle révolution citoyenne, à l’image des mouvements néerlandais des années 70.
Malgré une politique cyclable proactive de la part de la municipalité, comme le déploiement du Réseau Express Vélo “vélolignes” ou des aides pour l’achat de VAE (vélos à assistance électrique), des problèmes subsistent. Le vol de vélos est un obstacle majeur, avec une moyenne de 9 à 12 000 vols par an sur Montpellier. Les accidents de la route demeurent un problème sérieux, surtout à certains endroits identifiés comme accidentogènes.
Ce que les pays nordiques ont vite compris, et que Montpellier doit également adopter, c’est la « vision zéro » : zéro accident mortel. L’importance de la sécurisation des infrastructures cyclables, de la qualité des aménagements, et même des relations entre le vélo et les autres modes de transport, ne peut pas être sous-estimée.
#TousàVélo « Accélérons le changement ! »
L’événement #TousàVélo est un appel à l’action. La multiplication des vélos, draisiennes, vélos cargo, tandems, skates, rollers ou trottinettes n’est pas une simple mode passagère. C’est une volonté de la population qui désire des villes plus durables, plus saines, donc plus humaines.
Dimanche 24 septembre, à 15h : jeune ou moins jeune, en famille ou entre amis, venez dire haut et fort que Montpellier doit accélérer le changement.
Le Président de Vélocité note avec satisfaction que le rassemblement compte plusieurs départs : « ça va de Sète à la Grande-Motte, ce qui est intéressant, c’est que les départs de convergence montrent bien que le vélo n’est plus réservé à la ville centre. On voit qu’il y a des envies, pas seulement sur la ville, pas seulement sur les métropoles, mais également sur les communautés de communes environnantes […] Les gens ont envie de se déplacer à vélo à l’échelle de la cité et du bassin de vie. »