Sports — Montpellier

Montpellier : un challenge de taille, faire fabriquer 12 dojos

Ce jour, vers 12h45, la Ville de Montpellier, la Métropole, la Région Occitanie et la Fédération française de judo ont signé 3 conventions de partenariat au CREPS (Centre de ressources d'expertise et de performance sportive).

La première concerne les championnats d’Europe 2023 de Judo, Jujitsu, Kendo et disciplines associées, qui se tiendront à Sud de France Arena. La seconde convention est intitulée “1 000 dojos d’ici Paris 2024”, elle stipule que la municipalité de Montpellier créera 12 dojos solidaires dans les années à venir. Enfin, la dernière est une convention-cadre de coopération entre la région Occitanie et la Fédération française de judo.

Avancer vers les JO 2024

Une réelle opportunité selon Kamel Chibli, le 3e vice-président de l’Occitanie délégué à l’Éducation, l’Orientation, la Jeunesse et les Sports. “Les olympiades constituent une épreuve très attendue, à la Région, nous sommes très fiers d’accueillir ses équipes.” Il tient à souligner que l’enjeu des médailles est énorme, mais que le réel challenge réside dans la volonté de “faire évoluer le judo et les équipements. L’État contribue largement au projet, mais il nécessite tout de même des investissements afin de bonifier cet héritage.”

Pour le vice-président, les investissements sont nécessaires pour fournir des infrastructures de qualité : une condition sin equanon pour que les jeunes aient l’engouement de la discipline. Il insiste : “Des équipements nouveaux sont indispensables, mais il faut aussi restructurer les dojos en friche.” Cet engagement a pour but d’accompagner la ligue et les clubs, et à travers eux, les athlètes.

Une réalité dont a parfaitement conscience Stéphane Nomis, le président de la fédération française de judo. “C’est une joie d’être à Montpellier et que la Ville nous permette de réaliser nos objectifs. Pour nous, l’idéal serait de ramener 10 médailles des JO, 5 d’or, ce serait déjà extraordinaire. Si c’est bel et bien le cas, nous savons que ce serait grâce à ce territoire, qui nous reçoit et fait des efforts sur les conditions d’accueil des athlètes. De plus, en abritant les Championnats d’Europe, vous nous montrez le chemin des Jeux, ce qui nous met dans une bonne dynamique. On espère vraiment briller parce que notre volonté au judo, c’est de changer des vies.”

1 000 dojos

Une des raisons qui permet à la fédération de s’ancrer activement dans les Championnats d’Europe et les Jeux olympiques 2024 est le programme “1 000 dojos”. Une mise en place qui a pris du temps. Stéphane Nomis rappelle qu’elle est très longue : “Entre le démarrage et les appels d’offres, un dojo prend au minimum 8 mois, et pourtant, aujourd’hui, on a plus de 200 dossiers en cours.”

Hervé Martin, l’adjoint au maire de Montpellier délégué à la ville sportive, a rappelé qu’il y a un an, le maire Michaël Delafosse s’était engagé dans le challenge fou de faire fabriquer 10 dojos. “Et finalement, la semaine dernière, nous avons voté pour qu’il y en ait 12 !”, a poursuivi Hervé Martin. Un projet qui a du sens selon lui, parce que le “judo fait partie des sports émancipateurs et porteurs de valeurs, sa culture même est une action éducative.”

Pour finir, Christian Assaf, le vice-président chargé des sports à Montpellier Méditerranée Métropole a tenu à rappeler que le CREPS tient un rôle essentiel dans cette entreprise. Il a conclu sur cette phrase : “Merci et bravo à la Fédération française de judo !”

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