Montpellier : Un engagement exemplaire pour le logement social selon la Fondation Abbé Pierre
La Fondation Abbé Pierre a récemment publié son bilan pour la période 2020-2022 concernant la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), mettant en lumière l'engagement de la ville de Montpellier en matière de logement social.
Dans ce rapport, il ressort que Montpellier s’est distinguée parmi les grandes villes françaises en atteignant 624 % de son objectif de logements sociaux pour la période de 2020 à 2022. Cela correspond à un taux de 24% de logements à loyer modéré (HLM) parmi les résidences principales de la commune, approchant ainsi l’objectif de 25% fixé pour 2025. Ce résultat est une reconnaissance des efforts continus de la ville pour faciliter l’accès à un logement abordable.
L’administration municipale a mis en œuvre un plan ambitieux depuis 2020, incluant la construction de nouveaux logements sociaux. Parallèlement, Montpellier a adopté des mesures telles que l’encadrement des loyers et des meublés saisonniers pour lutter contre la hausse des loyers dans les zones sous forte pression immobilière. La Ville a aussi pris position contre les marchands de sommeil, en participant activement à des procès en collaboration avec la Fondation Abbé Pierre et l’association Habiter Enfin!
Dans le cadre de ses efforts contre l’habitat indigne, Montpellier a procédé au relogement des habitants du bidonville de Celleneuve en 2022. Un village de transition a été établi dans le quartier de la Rauze, visant à accompagner les résidents vers un logement pérenne. En 2023, la Métropole de Montpellier a mis en place un permis de louer pour garantir la salubrité et la sécurité des logements locatifs.
Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, souligne l’importance de cette politique de logement social : « Le logement social est un choix politique qui permet de loger les travailleurs essentiels, souvent aux horaires décalés, comme les conducteurs de bus et de tramway, le personnel du CHU ou les agents de la voirie. Refuser cet accès à un logement pour tous, c’est construire de l’exclusion. »