Montpellier : un nouveau musée consacré à Frédéric Bazille devrait ouvrir sur les rives du Lez
Samedi 6 novembre, lors de l’inauguration des nouvelles berges du Lez, Michaël Delafosse a annoncé que la Maison de Frédéric Bazille, au cœur du parc Méric, pourrait devenir un musée à la gloire de l’artiste.
Restaurée il y a peu, la bâtisse est actuellement ouverte au public lors de rares occasions telles que les journées du Patrimoine et quelques cérémonies officielles. “Avec l’équipe municipale, nous allons réhabiliter la maison de Frédéric Bazille et surtout nous allons l’ouvrir à tous et à toutes car c’est le patrimoine de tous”, a expliqué le maire de Montpellier lors de son discours.
Un projet qui devrait rapidement voir le jour
Ce samedi, Michaël Delafosse a abordé les pistes envisagées pour l’avenir de la maison de famille du peintre montpelliérain. Dans un premier temps, l’idée est de réunir “l’ensemble des toiles du Musée Fabre”. L’équipe municipale évoque également la possibilité d’aborder l’histoire de la famille Bazille. L’association des deux approches n’est pas exclue.
Pour le maire de Montpellier et président de la Métropole, une chose est sûre : “c’est une contribution que nous allons réaliser durant le mandat qui m’a été confié”.
Ce nouveau projet de rendez-vous culturel s’inscrit dans un effort à court et moyen terme baptisé “le Lez vert”. “Courir, faire du vélo, pique-niquer, fêter les anniversaires des enfants, se cultiver ou se reconnecter à la nature, voilà dans quelle stratégie nous nous inscrivons avec le maire de Castelnau Frédéric Lafforgue”, a expliqué Michaël Delafosse.
Un artiste au destin tragique
Né à Montpellier le 6 décembre 1841, Jean Frédéric Bazille est issu d’une famille de la bourgeoisie protestante. Après avoir obtenu son diplôme de bachelier en sciences, il poursuit des études à la faculté de médecine de Montpellier. Il prend ensuite le chemin de Paris et intègre l’atelier du peintre suisse Charles Gleyre. Là, il fait la rencontre de Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley. Installé entre Paris et le domaine familial de Méric, il rejoint le groupe des Batignolles, une association de plusieurs peintres réunis autour de Manet.
En 1870, il s’engage dans la guerre franco-prussienne et trouve la mort le 28 novembre 1870, quelques jours avant son 29e anniversaire. Le cimetière protestant de Montpellier abrite son tombeau.