Montpellier : un trafic de drogue pourrait être à l'origine de l'échange de tirs qui a coûté la vie à un homme
L'assassinat par balles d'un homme le mardi 3 janvier près de la mairie pourrait être lié à une affaire de drogue…
Photo d’illustration © Thomas Def / Unsplash.
Rappel des faits
Il était aux environs de 7h30, mardi matin, à proximité de la nouvelle mairie de Montpellier, à l’angle de l’avenue du Pont-Trinquat et de la rue des Acconiers, lorsqu’un homme a été criblé de balles auprès d’un véhicule. Les projectiles avaient été tirés par plusieurs individus. L’homme a péri des suites de ses blessures, malgré sa prise en charge rapide par les pompiers et le SMUR-SAMU.
Les suspects ont immédiatement quitté les lieux après avoir commis le crime. Mais peu de temps après, la brigade de recherche et d’intervention de la police nationale a arrêté plusieurs individus qui pourraient correspondre à leurs signalements. L’enquête devra déterminer s’ils sont les coupables de cet homicide volontaire. La piste du trafic de drogue est privilégiée par les enquêteurs. Les suspects seraient extérieurs à la ville, selon le préfet Moutouh…
La réaction du maire
Sur les réseaux sociaux, après avoir condamné fermement ce règlement de comptes, le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, a tenu à s’exprimer concernant cette affaire : “Le trafic de drogue est un fléau que je ne cesse de combattre depuis le début de mes fonctions de Maire de notre ville. Nous continuerons de mener une lutte sans merci pour mettre hors d’état de nuire ces trafiquants et leurs complices, notamment pour fermer les officines qui blanchissent leur argent sale”. Il a salué “l’engagement et la réactivité” des forces de l’ordre
Fermeture du bar à chicha
Les tirs ont eu lieu à proximité d’un “établissement défavorablement connu des services de police, qui a fait l’objet de plusieurs procédures”, souligne le maire, faisant allusion à un bar à chicha dont il assure avoir “demandé la fermeture immédiate au Préfet pour la tranquillité et la sérénité des habitants”. Le bar à chicha était tenu par la victime, qui était déjà connue des services de police pour une affaire de drogue.
La police judiciaire poursuit son enquête, interrogeant les suspects gardés à vue et multipliant les perquisitions, qui se seraient avérées fructueuses.