Montpellier : une altercation entre ex-collègues mène à des poursuites judiciaires
Le 8 janvier dernier, aux alentours de 14h, une femme de 32 ans a été agressée à Montpellier, dans le secteur de l’avenue de Toulouse. L’incident s’est produit alors qu’elle quittait son travail dans une école pour rejoindre son véhicule.
Une agression par une ancienne collègue
Sur son chemin, la victime a été prise à partie par une ancienne collègue, avec qui elle avait travaillé l’année précédente dans le même établissement scolaire. Selon la victime, cette dernière semblait nourrir une rancune persistante liée à un litige survenu il y a un an.
Origine du différend
À l’époque, une enquête interne avait été menée au sein de l’établissement après une confrontation entre l’agresseuse et un autre employé. La victime actuelle avait témoigné en faveur de ce dernier. Depuis cet événement, l’agresseuse semblait tenir la victime responsable de ses problèmes professionnels, notamment de la perte de son emploi. Elle avait même harcelé la victime par téléphone dans les mois suivants.
Une altercation violente
La rencontre entre les deux femmes, qui ne s’étaient pas revues depuis longtemps, s’est déroulée sur un parking où les employés de l’école garent habituellement leurs véhicules. L’agresseuse a insulté, frappé et tiré les cheveux de la victime, lui assénant des coups de poing et des coups dans le dos.
Selon la victime et des témoins, la femme était armée d’un tournevis. Bien que la victime n’ait pas été blessée, deux passants, témoins de la scène, sont intervenus pour mettre fin à l’altercation. L’agresseuse a ensuite pris la fuite.
Des poursuites judiciaires
Identifiée, l’agresseuse a été interpellée à son domicile. Lors de son audition, elle a reconnu avoir été impliquée dans l’altercation, mais a nié la présence d’un tournevis, bien que des témoins aient confirmé l’avoir vu armée.
Le tribunal a retenu plusieurs charges contre elle, notamment :
- Violences avec arme.
- Harcèlement téléphonique remontant à l’année précédente.
La mise en cause a fait l’objet d’une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) et sera jugée en mars.