Occitanie : état des lieux du logement étudiant
LocService.fr publie une étude illustrant le marché de la location étudiante après un an de crise sanitaire. Le logement redevenant une préoccupation majeure à l’approche de la prochaine rentrée en septembre.
L’année 2020 a été particulière, non seulement pour les étudiants, mais aussi pour le marché de la location étudiante dans le parc locatif privé. Devenu un sujet de premier ordre avec la rentrée de septembre qui se rapproche à grand pas, l’état du logement étudiant après une année de crise sanitaire a été illustré par LocService.fr. Au cours de son enquête, ce spécialiste de la location entre particuliers a analysé près de 11 000 offres et demandes de location des 12 derniers mois ciblées sur la région Occitanie.
Réduction de la demande et baisse du pouvoir d’achat
La Covid-19 a bouleversé le marché locatif étudiant de la région Occitanie. Parmi les effets les plus visibles figure la décroissance de la demande. Les études menées par LocService présentent une réduction de l’ordre de 25 %, contre 17 % l’année écoulée, sur les demandes de logements étudiants. Frôlant les 55 % des suffrages, les logements avec une seule pièce, le studio et l’appartement T1 en priorité, sont les plus recherchés. Malgré la baisse du pouvoir d’achat, on constate un léger accroissement de la demande du logement T2 au détriment des chambres en colocation et logements chez l’habitant qui connaissent une chute respectivement de 22 à 20 % et de 5 à 4 %.
Pour ce qui est des loyers moyens, Toulouse et Montpellier proposent les tarifs les plus chers. Malgré cela, ces deux agglomérations représentent les trois quarts des demandes, suivies par les villes de Nîmes et de Perpignan. Si Tarbes reste la plus abordable, elle voit ses loyers augmenter de 3,3 % par rapport à l’année dernière. Il faut noter que plus de la moitié des candidats locataires (57 %), habitent déjà la région Occitanie.
D’après le fondateur de LocService, Richard Horbette, la grande majorité des étudiants seront « heureux de retrouver un logement proche de leurs cours en présentiel ». Ce concept sera également favorable pour les parents, toujours selon ses dires. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, confirme l’engouement du gouvernement pour une rentrée « à 100 % en présentiel » en septembre prochain. Cette fois, la crise sanitaire ne devrait plus causer des impacts significatifs au sujet du logement étudiant surtout que celui-ci dépendra des résultats du bac et des admissions sur Parcoursup.