Occitanie : résultats du 12e prix de l’expatriation de l’association Racines Sud
Cette douzième édition a encore donné lieu à des débats entre la vingtaine de membres du jury tant les profils des candidats sont des ‘pépites’. Le prix de l’expatriation est organisé chaque année par l’association Racines Sud, la communauté des expatriés d’Occitanie. La remise des prix aura lieu le 21 décembre en petit comité (restrictions sanitaires obligent).
L’Hérault Tribune vous dévoile en avant-première les lauréats de cette édition.
Lauréat Catégorie Ambassadeur
Céline Khuu a 29 ans. Diplômée de Polytech Montpellier, elle vit à Montréal au Canada. Ingénieure en traitement des eaux, une jeune femme dans un monde d’hommes, elle raconte que son parcours professionnel est intimement lié à son histoire personnelle : « Fille d’immigrés, mes deux parents sont arrivés en France suite à la guerre du Vietnam dans les années 1970. Ils ont fui leur pays – à 12 ans pour ma mère et à 20 ans pour mon père – pour échapper à la guerre, à la dictature, dans l’espoir d’un futur meilleur. L’éducation – l’école – a été un pilier central de mon enfance et a façonné ma personnalité. Mes parents sont arrivés en France sans parler un mot de français et ils se sont tous les deux engagés dans des études supérieures : ma mère a obtenu une licence en biologie et mon père un master en mathématiques et informatique. Ils m’ont montré la voie et sont un exemple de résilience pour moi. »
Elle tente l’aventure du Québec « Jeune diplômée, je suis partie au Canada sans connaître personne et sans jamais y avoir mis les pieds ! J’ai travaillé deux ans en R&D chez Bionest Technologies, à Shawinigan où j’effectuais des essais pilotes sous -20 degrés. Par la suite, je suis partie pour Montréal où j’ai exercé pendant deux ans en tant qu’ingénieure junior en Eau et en Environnement chez CIMA +. Je faisais à la fois de la conception et des surveillances sur les chantiers. Grâce à cette opportunité, j’ai diversifié mes compétences en air et sols contaminés et j’ai eu la chance de travailler sur le projet du Réseau Express Métropolitain (coût de projet : 7 milliards de dollars) ou de la Rue Sainte Catherine (coût de projet 95 millions de dollars). Aujourd’hui, je suis ingénieure en traitement des eaux chez WSP global où je conçois des stations d’épuration et d’eau potable partout au Québec. » Sa vision du rôle d’ambassadeur se résume ainsi : « Pour moi, être « Ambassadrice du Sud » à l’étranger signifie être le trait d’union entre le sud de la France, ses mers de lavandes inondées de soleil, et le Québec et ses champs de neige glacés. C’est aussi porter mon héritage asiatique, mon identité française et la partager aux Canadiens, avec un délicat accent québécois. Bien que je sois au Québec depuis quatre ans maintenant, je garde des liens très forts avec mon pays, la France, mon école d’ingénieurs et plus largement le réseau Polytech. »
Lauréat Catégorie Jeune Expat
À 25 ans, Melvil Donnart est installé à Rotterdam aux Pays-Bas. Diplômé de Polytech Montpellier, ingénieur en informatique et gestion, il a créé avec deux autres associés la société LOX. Lors de ses expériences professionnelles pendant ses études, il a trouvé sa voie : « C’est l’analyse de données qui m’a le plus passionné lors de ce semestre en Norvège et j’ai donc décidé de travailler spécifiquement sur les technologies liées à l’analyse de données en espérant faire carrière dans ce domaine. J’ai effectué mon stage de fin d’études aux Pays-Bas dans la ville de Rotterdam dans le domaine de l’analyse de données dans la scale-up Helloprint. Je me suis spécialisé dans l’analyse des données logistiques, majoritairement des données de transport telles que La Poste, Colissimo et UPS. » Ce travail le conduit à faire économiser plus de 200 000€ sur les frais de transport à son entreprise. Il décide de creuser cette problématique manifeste qui devait concerner un grand nombre d’entreprises. Il développe avec deux autres collègues de Helloprint, sa société LOX en avril 2020 : « Nous continuons à travailler avec les dirigeants d’Helloprint, qui en plus de nous donner la propriété intellectuelle nous permettant de nous lancer complètement dans Lox, ont participé à titre personnel à notre première série d’investissements de 250 000 euros et sont donc devenus actionnaires. Aujourd’hui nous comptons plus de 60 clients dont Asics, Fnac, Darty, Leclerc et d’autres grands groupes. Nous sommes aussi en train de finaliser une série d’investissements pour nous aider dans notre croissance et recrutement. Nous sommes déjà 8 personnes et travaillons principalement aux Pays-Bas et en France, notre projet à l’horizon 2024 est de s’étendre à d’autres pays. » Melvil garde un fort lien avec Polytech Montpellier et recrute ses stagiaires par ce biais. Les 3 premiers stagiaires sont ainsi devenus ses salariés.
Lauréat Catégorie Entrepreneur
Vincent de Saint-Exupéry, 50 ans, originaire de Montpellier, est installé à Hong Kong en Chine. Son début de carrière se déroule chez Pramex où il a monté les échelons pour terminer au comité exécutif. Puis, l’envie de l’entrepreneuriat le saisit et depuis 2007 et 2010, il développe « Orbis et iNCUBEE qui proposent des solutions d’accompagnement des entreprises et entrepreneurs ayant des besoins en matière de création et administration de sociétés. Orbis est présente sur 7 juridictions (HK, Chine, Thaïlande, Singapour, Philippines, Espagne et Argentine) avec 90 collaborateurs. iNCUBEE renseigne ses clients qui feront des choix par eux-mêmes, à distance, grâce à une plateforme et des services « cloud based », dématérialisés et automatisés (une dizaine de juridictions et 7 collaborateurs sur Hong Kong). » Vincent a la chance d’avoir parcouru le monde (plus de 40 pays visités) et constate : « un « Ambassadeur du Sud » c’est représenté un Sud encore parfois trop associé au « farniente ». C’est revendiquer son appartenance à une culture gréco-romaine à l’origine de nombreuses civilisations et surtout, une culture émancipée du culte dominant de ces dernières décennies, où histoire, art et culture, dont la gastronomie et plus généralement l’art de vivre pèsent au moins autant, si ce n’est plus, que pouvoir et argent. « Ambassadeur du Sud » c’est aussi une responsabilité, comme être à la hauteur de la dimension universelle du Sud puisque le sud est un carrefour. C’est donc faire preuve d’ouverture d’esprit et être capable de composer avec les différences en faisant confiance aux beaux résultats que donnent souvent les mélanges. »
Lauréat Catégorie Innovation / R&D
À 39 ans, Rackel San Nicolas est originaire d’Annecy et à fait ses études à Montpellier. Elle est installée à Melbourne en Australie. Elle a obtenu un diplôme d’Ingénieur Matériaux à Polytech Montpellier, à l’université Montpellier II un Master of Science Physico-Chimie des matériaux et à l’université Paul Sabatier, un doctorat en Génie Civil. Son expertise, c’est la durabilité des bétons : « Mon parcours professionnel a été, dès le début de mes études, dans l’objectif d’être acteur dans l’effort collectif nécessaire pour lutter contre le changement climatique. Le ciment est la 3e source mondiale de gaz à effet de serre, et le principal constituant du matériau le plus utilisé au monde, le béton. En 2011, j’ai joint le groupe le plus actif en ce qui concerne les bétons alternatifs, à empreinte CO2 négative en Australie « the Geopolymer and Minerals Processing Group », dont je suis responsable aujourd’hui. Pendant ces dix dernières années, j’ai développé et utilisé les enseignements acquis à travers mes études et pu établir toute une nouvelle technologie des bétons verts, ainsi que de techniques pour estimer leur durée de vie. Je travaille en collaboration avec plusieurs industries partenaires de mes travaux de recherche. Ces collaborations étroites entre les entreprises et mes recherches me permettent d’avoir un impact direct à grande échelle des nouvelles technologies développées par mon équipe et moi-même dans mes labos. J’ai également récemment joint l’entreprise Arup en tant qu’Ingénieur senior. Cette décision est stratégique afin d’accélérer l’adoption de nouvelles technologies vertes sur le terrain. Arup est l’une des plus importantes entreprises internationales de consultants en construction. Ils sont impliqués dans la plupart des grands travaux et sont consultés par des entités gouvernementales afin de savoir dans quels matériaux, entreprises ou vers quelles solutions elles devraient s’orienter. Mon rôle au sein d’Arup est de sensibiliser les ingénieurs, de les informer sur les nouvelles possibilités de matériaux à basse empreinte carbone, et de partager mes estimations avec une projection sur les dix prochaines années. »
Rackel crée des passerelles entre nos universités et l’Australie : « Je suis également en train d’établir un système de reconnaissance des conventions de stages avec plusieurs établissements de la Région Occitanie afin de pouvoir accueillir des étudiants dans les laboratoires de recherche à l’université de Melbourne. Malheureusement, la situation des 18 derniers mois a fortement ralenti cet effort, mais je reste en contact avec les établissements français en espérant que la situation s’améliore rapidement. Je travaille avec Polytech Montpellier, l’INSA Toulouse et l’Université Paul Sabatier via les différents contacts établis lors de mes études. »
Lauréat Catégorie Coup de cœur
Caroline Ducros, 62 ans, originaire de Montpeyroux est docteure ingénieure agronome, installée à Ouagadougou au Burkina Faso. Son parcours est riche d’expériences : « Depuis deux ans, je suis chef de projet, créatrice et coordinatrice du Cased, collectif d’associations en soutien aux enfants défavorisés de Ouagadougou. Cette activité, tout comme mon parcours professionnel est intimement lié au parcours de mon compagnon, chercheur au Cirad. Au gré de ses affectations, j’ai résidé dans de nombreux pays africains et me suis toujours adaptée à la situation pour exercer une activité professionnelle. » Caroline est passée au Niger, au Mali, à Tunis, en Asie du Sud et en Nouvelle Zélande. Elle s’est investie dans un grand nombre de projets du miel à la danse en passant par les questions relatives à l’irrigation. Puis en « 2017, départ à deux au Burkina Faso. C’est alors la première expatriation sans enfant pour nous accompagner. Mon compagnon a une activité, je dois m’en créer une nouvelle. Ma connaissance du réseau des enseignants de l’agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) me permet d’intégrer pour un an le lycée Saint-Exupéry de Ouagadougou comme professeure de sciences et vie de la terre, mais les restructurations et les nouveaux programmes se soldent par une compression horaire et dès 2019, je n’ai plus d’activité professionnelle rémunérée. Mon compagnon gagne bien sa vie, j’arrive à un âge proche de la retraite, je décide alors de m’investir dans des projets humanitaires de façon totalement bénévole. Je suis consciente que ce parcours est atypique en ce qu’il ne présente pas de ligne directrice précise et n’ayant pas fait l’objet d’une construction réfléchie. Mais j’ai fait le choix très jeune de suivre mon compagnon et ne regrette aucunement ma décision tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel, car j’ai toujours pu exercer une activité et ai toujours su m’y investir à fond et y prendre du plaisir. »
Lauréat Catégorie Rebond Expat
Cette catégorie a été rajoutée pour cette édition 2021, car la pandémie mondiale a fait rentrer en France un certain nombre d’expatriés. L’association Racines Sud, qui a accompagné certains retours, a souhaité valoriser la résilience de ces ‘impatriés’ et leurs rebonds.
À 53 ans, Cécile Gylbert est originaire de Sète, ville dans laquelle elle est revenue s’installer. « Diplômée en 1991 d’un Master en Management à SKEMA et en 1991 d’un Master 2 en projets d’environnement et développement durable à l’Université de Rennes II en 1993, j’ai commencé ma carrière dans le domaine de l’environnement notamment auprès de l’IRD en Équateur. Ce qui m’intéressait particulièrement dans la gestion de projets était la coordination des différents acteurs qui venaient souvent d’horizons culturels très différents. C’est ainsi que je suis naturellement venue à exercer en tant que consultante interculturelle », raconte-t-elle. « J’ai créé en 2013 Geo Interculturel qui me permettait de mettre en pratique toutes mes compétences en mobilité internationale. Je me suis peu à peu spécialisée sur la famille expatriée et plus particulièrement sur les enjeux de l’enfance en expatriation. C’est une thématique qui était alors peu abordée. En 2014 j’ai publié le premier ouvrage en français sur les TCK (Third Culture Kids : Enfants de la Troisième Culture), ces enfants qui ont vécu leur enfance en expatriation, qui développent des compétences et relèvent des défis spécifiques. J’accompagne aujourd’hui les enfants expatriés et les adultes qui ont eu cette enfance singulière afin de transformer leurs fragilités en force et d’identifier leurs atouts pour trouver leur équilibre. D’autres ouvrages (en français et en espagnol) ont complété cette thématique », commente Cécile. Sur la naissance de la plateforme Expat Pro, voici comment cela s’est passé : « Après 25 ans à l’étranger, nous sommes rentrés en France : une nouvelle expatriation ! J’y ai retrouvé un an plus tard Catherine Martel, fondatrice d’Expats Parents (le site de l’expatriation en famille) qui, elle aussi, rentrait de nombreuses années en expatriation et avec qui j’étais en contact depuis longtemps. Ensemble, nous avons décidé de co-fonder Expat Pro, lancé en mars 2021. Expat Pro est un réseau de référencement de professionnels de l’expatriation. » Sa vocation est de mettre en relation les expatriés francophones et les experts de l’expatriation dans tous les domaines de la vie quotidienne.
Lauréat Mention spéciale du jury
À 35 ans, chercheur au CIRAD, Raphaël Belmin est installé au Sénégal depuis 2018. Ancien de Sup Agro à Montpellier, il mêle sciences et photographie « j’ai appris le métier de chercheur-photographe au contact du terrain, à travers de longues périodes d’immersion en brousse. Mon travail photographique témoigne des déséquilibres qui touchent les systèmes agro-sylvo-pastoraux africains. Cela permet également de mettre en valeur les personnes porteuses de solutions comme l’agroécologie. » D’une passion pour l’image, la photographie a pris toute sa place « dans sa palette d’outils de chercheur de terrain ». Raphaël l’utilise pour produire des connaissances et alimenter une réflexion transversale sur l’agriculture africaine. Particulièrement impliqué dans la vie de la Dynamique pour une Transition agroécologique au Sénégal (DyTAES), il en a d’ailleurs photographié les premiers pas à sa création. La DyTAES est un réseau qui a réussi à fédérer l’ensemble des acteurs de l’agroécologie sénégalaise : ONG, recherche, organisations paysannes, élus engagés …). En 2020, pour la 3e édition des Journées de l’Agroécologie au nouveau musée des civilisations noires, il organisera sa première exposition photo : « elle revenait sur la caravane DyTAES 2019. Bien qu’assez modeste, cette exposition a semé une graine qui m’a ouvert de nouvelles perspectives de valorisation. Je suis donné pour objectif d’accompagner l’essor de la DyTAES, à la fois en tant que scientifique et que photographe », raconte-t-il. L’exposition ‘sur les chantiers de l’agroécologie africaine’ sera présentée à la remise des prix de Racines Sud, après avoir été présentée lors des Montpellier Global Days en amont du Sommet Afrique France en octobre dernier, à Glasgow pour la COP26 et fin novembre à la conférence intensification durable à Dakar. L’exposition est également disponible en ligne : https://storymaps.arcgis.com/stories/3bba510c317a41bcae8a7513274d8ba2
Lauréat Catégorie Engagement Sociétal
Pour cette édition, beaucoup de candidats ont raconté leur investissement sociétal en dehors de leur implication professionnelle. Le jury a décidé de créer un nouveau prix pour récompenser ces implications.
Armel Segretain a 30 ans et diplômé de Polytech Montpellier. Très jeune il a « l’ambition de travailler dans l’eau, un domaine éthique essentiel à la vie et à l’environnement. Mon rêve était alors de travailler dans le dessalement d’eau de mer. J’ai effectué mon stage de 4e année dans un laboratoire sur les technologies membranaires. Parce que c’est le continent où les besoins en eau sont les plus criants, j’ai consacré mon mémoire de fin d’études (Thesis) à l’Université de Cranfield aux projets d’adduction d’eau sur le continent africain. Étant un des rares francophones de la promotion, l’université m’a envoyé à Madagascar pour trouver une solution technico-économique à l’assainissement des bas quartiers. C’était une mission pour le compte de la Startup anglaise Loowatt. Au terme de 3 mois de recherches sur le terrain et 165 entretiens avec des familles extrêmement vulnérables vivant dans les bidonvilles d’Antananarivo, j’ai imaginé un modèle d’économie circulaire autour de la toilette Loowatt. Grâce à mon mémoire, Loowatt a reçu dans les mois qui suivirent 1 million de dollars US de subvention de la fondation Bill & Melinda Gates pour lancer le projet. J’avais obtenu les moyens de concrétiser le modèle. »
Une envie très forte d’aller toujours plus loin : « Après deux ans à développer et tester des prototypes, éprouver des portions du modèle économique et sa mise à l’échelle, recruter et former des compétences locales, nous étions confrontés à un problème que nous avions minimisé : le foncier ! Tout était prêt, mais il fallait attendre le terrain pour commencer les activités commerciales. Cette longue étape administrative a donné quelques mois de répit. Nous en avons profité pour changer la structure de la société, avec un management 100% malagasy. J’ai pris le rôle de formateur consultant pour accompagner la mise en œuvre du projet, pour assurer sa résilience et sa durabilité. J’avais rencontré des centaines de jeunes lors de recrutements, tous motivés pour s’impliquer dans des projets de développement pour leur pays, mais sans compétences ni opportunités pour le faire. Pourtant les besoins d’améliorer la situation des populations du pays étaient immenses. J’ai donc décidé de mettre à profit ce répit côté Loowatt pour lancer deux entreprises sociales locales : «ARAFA » « Angovo-Rano-Fandrosoana » (Energie-Eau-Développement) et AS-Mad, dans le but de former des jeunes prêts à relever les défis du développement de Madagascar. »
Armel démontre une volonté impressionnante à transmettre : « j’ai commencé en 2017 à répondre aux sollicitations d’accompagner et conseiller d’autres projets, entreprises et associations, aux Philippines, Mali, RDCongo et Bénin, tout en continuant à gérer ARAFA et accompagner Loowatt au quotidien. Devenant ainsi un expert sur les problématiques d’assainissement liquide et solide, la valorisation et l’économie circulaire, j’ai été amené à participer à de nombreux colloques et conférences sur ces sujets en Inde, USA, Afrique du Sud, Afrique de l’Ouest, Kenya, Royaume-Uni et en France. En 2019 ce rythme effréné de 4 mi-temps (Loowatt/ARAFA/Consultant/Formateur) m’a fait réaliser la vulnérabilité de toutes ces sociétés liées à mon engagement. Nous avons donc travaillé avec ARAFA et Loowatt à des modèles de gouvernance locale de type OPALE, plus participatifs, collaboratifs et résilients. Ce qui m’a permis début 2021 de me détacher de toutes ces activités facilement, puisque le processus de transition était en cours depuis presque 2 ans. »
Les membres du jury
Cédric BARON, En Janvier ; Céline BERGER, Polytech ; Antoine CALDERINI , Méliès ; Franck CAMUS, AGS ; Perla DANAN, Radio Aviva ; Pierre DENISET, Kaliop/ président Racines Sud ; Olivia FERRIE, Grace Nicols Home ; Vincent FABRE-ROUSSEAU, Cirad ; Olivier GULLAUD, MBS ; Clare HART, vice-présidente Métropole3M ; Gabrielle HENRY, Conseil départemental de l’Hérault ; Valérie HERNANDEZ, Lokko.fr ; Fouad MAKROUM, Papearus ; Florian MANTIONE, Florian Mantione Institut ; Sophie NAYROLLES, Cabinet Simon & Associés ; Jean-Louis REPETTO, Mobile Loov ; Gilbert REVEILLON, Conseiller Commerce Extérieur.
A propos de Racines Sud
Racines Sud est une association créée en 2007 dont la principale mission est de maintenir les liens avec et entre les expatriés occitans. Les 1 550 membres du réseau permettent ainsi d’assurer une représentativité de l’Occitanie dans leur pays « d’adoption », de renseigner les entreprises occitanes sur la réalité de leur territoire, de trouver des missions pour les étudiants qui souhaitent partir en VIE, faire un stage à l’étranger…
L’association est présidée par Pierre Deniset, président-fondateur de Kaliop. L’équipe est composée de 3 membres permanents, dont une personne à Toulouse, et dirigée par la déléguée générale Emmanuelle Darras. Une quinzaine de personnalités du territoire font partie du conseil d’administration et 15 membres du réseau sont responsables de l’animation de leur zone. Les expatriés de Racines Sud sont présents dans plus de 150 pays, et travaillent dans tous les secteurs. Le club Export regroupe les partenaires historiques et les entreprises exportatrices du territoire. L’association est soutenue par la Région Occitanie et Montpellier Méditerranée Métropole.