Passage à l'heure d'hiver le dimanche 30 octobre, comment s'adapter à ce changement ?

C’est bientôt l’hiver et le moment de changer d’heure est arrivé. Les Français vont devoir reculer leur horloge d’une heure. Le passage à l’heure d’hiver a lieu le dimanche 30 octobre 2022 à 3 heures du matin (il faudra alors enlever 60 minutes à l’heure légale, il sera donc 2 heures du matin).

Depuis 1975, les Français changent d’heure deux fois dans l’année. Pourquoi ? Parce que le choc pétrolier de 1973 avait entraîné la flambée des prix de l’énergie. Le gouvernement avait mis ce dispositif en place pour faire des économies d’électricité en alignant les heures de travail sur les heures d’ensoleillement. Cela semble fonctionner depuis toutes ces années, mais ce changement d’heure est de plus en plus critiqué.

Certains médecins suggèrent, pour les enfants, de reculer l’heure du coucher de 10 minutes tous les soirs pendant quelques jours, afin de s’accoutumer au nouveau rythme.

Pour les scientifiques, l’exposition quotidienne à la lumière blanche ou bleue le matin peut garantir un bon sommeil. En effet, la lumière est un élément essentiel pour la synchronisation de notre horloge biologique.

Pour favoriser l’endormissement, il est recommandé de supprimer les ordinateurs / smartphones et de maintenir une température dans la chambre entre 18 et 19 degrés.

Depuis quelques années, le changement d’heure est contesté par de très nombreux Européens. D’après un sondage mené en 2018 pour la Commission européenne, 84 % des 4,6 millions d’Européens étaient contre ce dispositif. En 2019, la décision d’arrêter le changement d’heure devait ainsi être prise par la Commission. Cependant, la mesure est longue à prendre puisque les États membres de l’Union européenne doivent décider s’ils souhaitent se positionner sur l’heure d’été ou d’hiver, notamment en fonction de leurs fuseaux horaires.

Avec l’arrivée du Covid-19 en 2020, les négociations au sujet du changement d’heure entre le Parlement et le Conseil européen ont été suspendues. Son arrêt n’est donc plus au centre des débats pour le moment.