Pérols : "Depuis plus de 100 ans, la tradition taurine n'a jamais été interrompue" selon le maire Jean-Pierre Rico
Alors que l'on attend la décision du tribunal administratif sur une éventuelle novillada à Pérols, le maire Jean-Pierre Rico affirme que l'argument des anti-corrida est faux.
Ce mardi 14 mai, l’audience en appel entre la commune de Pérols et deux associations anti-corrida se tenait devant le tribunal administratif de Montpellier (voir notre article du 16 avril). Si le délibéré ne sera rendu que dans 15 jours, l’Alliance anticorrida annonce que “le rapporteur public vient de communiquer ses conclusions favorables à l’Alliance Anticorrida. Il conclut à l’annulation de la novillada prévue le 15 juillet 2023 et à la méconnaissance de l’article 521 du Code pénal de la part de nos adversaires. Le rapporteur consacre donc l’idée de l’interruption de la tradition et que, dans le cas de Pérols, la violence sur animaux est pénalement répréhensible”.
Pour Jean-Pierre Rico, maire de Pérols, cette vision de la tradition taurine locale est fausse. “Les seuls arguments qu’on a des escrologistes et animalistes de tous crins sont exclusivement des arguments politiques. En ce qui concerne Pérols, je le dis et je l’affirme, depuis plus de 100 ans la tradition taurine n’a jamais été interrompue. La corrida peut-être pendant 20 ans, mais pas la tradition taurine. Et jusqu’à preuve du contraire les textes de lois parlent de traditions taurine ininterrompue”.
Dans l’attente de la décision à venir, l’édile invite ceux qui le souhaitent à venir voir des courses de taureaux camarguaises et des courses de taureaux landaises à Pérols. “Je vais attendre tranquillement et sereinement le résultat de ce délibéré et je respecterai les lois de mon pays”, conclut-il.
Du côté de l’Alliance anti-corrida, on espère que “si le juge administratif suit les conclusions du rapporteur, aucune corrida ne pourra plus être organisée à Pérols. Cette décision deviendrait une référence pour d’autres jugements et ferait jurisprudence. Autrement dit, la corrida ne pourrait pas être réimplantée là où elle n’avait plus droit de cité !”