Pérols : la corrida avec mise à mort fera son grand retour dans les arènes pour la Feria des Etangs (vidéos)
A Pérols, le samedi 15 juillet, les arènes accueilleront pour la première fois depuis une vingtaine d'années une corrida espagnole, dans le cadre de la Feria des Etangs.
Sur la photo, de gauche à droite : Mario Marcou, 1er adjoint de Pérols ; Jean-Pierre Rico, maire de Pérols ; Jean-Baptiste Jalabert pour Peliz Organisation ; Julien Lemoine, président du club taurin Lou Razet ; et Dorian Estève, festivités de Pérols © Virginie Moreau.
A l’initiative du club taurin Lou Razet, qui fêtera cette année ses 101 ans, et de la Ville de Pérols et son service festivités, la corrida espagnole (novillada piquée) est réintroduite cette année dans le programme des animations estivales. La programmation est effectuée par l’ex-torero de renom Juan Bautista (Jean-Baptiste Jalabert pour l’état civil), au travers de sa société Peliz Organisation. Autre nouveauté, cette année, la Feria des Etangs se déroulera sur cinq jours, au lieu de trois habituellement, du jeudi 13 au dimanche 16 juillet.
La programmation de la Feria des Etangs 2023
Julien Lemoine, président du club taurin Lou Razet de Pérols, détaille la programmation (voir la vidéo ci-dessus)…
La longue tradition taurine de Pérols
“Nos arènes de 1 700 places sont en service depuis 1960 et vivront leur 63e saison taurine cette année. Pérols a une tradition ininterrompue de courses camarguaises avec des toros entrés dans la légende, des raseteurs emblématiques. Pérols a également eu une tradition de tauromachie espagnole, qui s’était estompée. Mais l’immigration espagnole est très présente sur la commune, d’où le maintien pendant longtemps de la Fiesta Campera”, retrace Jean-Pierre Rico, le maire de Pérols.
L’élevage Miura à l’honneur
Jean-Baptiste Jalabert détaille son rôle dans la programmation de la journée du 15 juillet : “J’assure le lien avec le milieu taurin professionnel, dans le choix des toros, la sélection, le suivi, le choix des toreros et tous les autres détails qui compléteront ce spectacle”. Pour sa part, le maire annonce : “les 6 novillos qui seront lidiés ce jour-là proviendront de l’élevage le plus emblématique, le plus légendaire de l’histoire de la tauromachie : Miura. Nous pouvons être fiers de la confiance que nous fait cet éleveur qui répond habituellement à des demandes concernant les plus grandes arènes françaises et espagnoles. Il ne pensait pas sortir de novillada. Finalement, il nous en cède une le 15 juillet”.
Jean-Baptiste Jalabert, une pointure de la tauromachie
En réaffirmant la place du toro de Camargue et du toro brave dans les activités proposées sur sa commune et en renouant avec la tauromachie espagnole, “Pérols est à rebours de la tendance actuelle. On assiste en effet à des fermetures d’arènes dans de nombreuses villes, à de nombreuses polémiques autour de la tauromachie”, juge Jean-Baptiste Jalabert, flatté que la commune et le club taurin aient fait appel à ses services pour la programmation du samedi 15 juillet. Il souligne le “courage” du maire et de la municipalité, en pleine période de remise en cause des traditions. Pour sa part, face aux oppositions des écologistes et animalistes, Jean-Pierre Rico rétorque : “On a le droit de ne pas aimer la corrida mais on se doit de respecter les traditions”.
OUI à la course camarguaise, athlétique et où l’on ne torture pas un animal. Et qui est une VRAIE tradition provençalo-occitane.
NON à la corrida importée d’Espagne, TRADITION BIDON, alors que l’Espagne elle-même a commencé d’interdire ce spectacle pervers, sadique, honteux, indigne du XXIe siècle.