Près de Bédarieux : il avait frappé son ex-compagne avec une boule de pétanque, il écope de deux ans de prison
Le 3 octobre dernier, un homme en état d'ébriété a appelé la brigade de gendarmerie de Bédarieux après avoir commis des actes de violence envers son ex-compagne. Une fois sur place, les gendarmes ont pris la mesure de son geste…
Cet homme de 54 ans avait asséné des coups à la tête à son ex-compagne de 43 ans avec une boule de pétanque, alors qu’elle tenait leur enfant de 9 mois dans ses bras. Les gendarmes l’ont interpellé le 3 octobre 2021 à son domicile, situé à La Tour Sur Orb, après s’être rendu chez lui à la suite de son appel téléphonique.
Violence sous alcool
Selon Raphaël Balland, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers, cet individu avait un taux d’alcoolémie de 0,65 milligramme d’alcool par litre d’air expiré au moment des faits. Son ex-compagne s’était rendue chez lui pour y récupérer des affaires personnelles, accompagnée de leur enfant, âgé de 9 mois, et de son nouveau compagnon. Au cours d’une dispute, l’individu avait frappé son ex-compagne à la tête, avec une boule de pétanque, alors que celle-ci tenait l’enfant dans ses bras. Examinée par un médecin, la jeune femme a eu un arrêt pour incapacité de travail de 3 jours.
Comparution et sanction immédiates
L’homme de 54 ans a été présenté devant le parquet de Béziers le 5 octobre 2021 et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, dans l’attente de son jugement.
A l’audience de comparution immédiate du 6 octobre 2021, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné le mis en cause à deux années d’emprisonnement, dont une année assortie d’un sursis probatoire. L’individu a l’obligation de se soigner et d’indemniser la victime.
Le tribunal a prononcé l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de détenir une arme pendant cinq ans. Le tribunal a également prononcé le maintien en détention de l’intéressé.
Déjà connu des tribunaux
Le procureur de la République indique que cet homme avait déjà été condamné à 3 reprises, en 2013 et 2017, pour conduite sous l’empire d’un état alcoolique et en 2017 pour non-paiement d’une pension alimentaire.