Présidentielle : alerte sur un faux sondage destiné à influencer les électeurs
La Commission des sondages et la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale viennent de diffuser une alerte concernant l'envoi d'un message par SMS. Celui-ci faisait état d'un sondage selon lequel un certain candidat figurerait au second tour. Ce SMS fallacieux était destiné à influencer le vote des électeurs.
Vendredi 8 avril, nombreux ont été les Français à recevoir un SMS fallacieux sur leur smartphone et à diffuser sur les réseaux sociaux les informations qu’il contenait. Le SMS relayait soi-disant un sondage selon lequel Éric Zemmour arriverait au second tour de l’élection présidentielle.
Un(e) candidat(e) a immédiatement informé et saisi la Commission des sondages, indiquant dans un communiqué : “Ce SMS, non-sollicité par ses destinataires et contrevenant à toutes les réglementations relatives à la protection des données personnelles, n’est d’ailleurs même pas signé par son auteur, faisant croire à une diffusion spontanée, voire informative”.
Appel à la vigilance sur les sources des informations
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale et la Commission des sondages appellent les électeurs à la vigilance dans un communiqué rédigé en commun. Ces messages “peuvent constituer une information trompeuse”, selon elles, car les SMS évoquent de prétendus sondages qui n’émanent d’aucun institut de sondage agréé. D’autant qu’aucun commanditaire n’est indiqué, pas plus que la méthode de recueil des informations auprès des personnes sondées ou les questions posées, ce qui contrevient à la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion des sondages d’opinion.