Revalorisation des aides sociales, énergie : ce qui change au 1er avril
La Caisse d’allocations familiales (CAF) revoit ses aides en ce 1er avril. D'autres mesures entrent en vigueur ce jour, concernant notamment l'énergie et l'immobilier…
Revalorisation des aides sociales
Les aides de la CAF s’adaptent à la baisse du pouvoir d’achat. En ce 1er avril 2023, les prestations délivrées par la Caisse d’allocations familiales connaissent une augmentation à hauteur de 1,6 %. Le RSA, la prime d’activité et les allocations familiales sont concernés par cette hausse. Ainsi, le RSA touché chaque mois par une personne seule est désormais de 607,15 euros au lieu de 598,54 euros. Une hausse de 2,24 euros des allocations familiales mensuelles est répercutée pour les ménages dont le revenu est inférieur à 71 194 € annuels. L’augmentation est de 55 centimes pour les ménages dont les revenus sont supérieurs à 94 893 €.
Énergie
À partir de ce 1er avril, un audit énergétique (analyse approfondie des performances énergétiques d’un bâtiment) est obligatoire pour vendre une maison ou un appartement classé F ou G au diagnostic de performance énergétique. Toujours en matière d’énergie, dès le 21 avril, le chèque énergie d’un montant de 48 à 277 € sera alloué aux 20 % de la population les moins aisés, qui représentent 5,8 millions de ménages. Autre mesure, l’aide relative à l’isolation thermique est abrogée et celle concernant la “rénovation globale” ne s’applique plus aux chauffages fonctionnant majoritairement aux énergies fossiles.
Consommation
Liée à la loi Anti-gaspillage et économie circulaire votée en 2020, la suppression définitive des tickets de caisse, destinée à économiser du papier pour protéger l’environnement, avait déjà été repoussée. Elle n’a finalement pas eu lieu en ce 1er avril 2023, pour permettre aux Français de consulter leurs tickets de caisse en pleine période de hausse massive des prix. Rappelons que l’inflation s’élève dans certains rayons à environ 15 %. La mesure est repoussée au 1er août 2023, vient d’annoncer le gouvernement.
Immobilier
Désormais, les crédits immobiliers d’une durée supérieure ou égale à 20 ans ne peuvent plus avoir un taux supérieur à 4,24 %.