Revalorisation du Smic de 2,2 % au 1er octobre 2021
Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, a annoncé une revalorisation du SMIC de 2,2% au 1er octobre 2021. La plus forte augmentation depuis 2012.
Le premier octobre 2021, les Français verrons leur SMIC revalorisé de 2,2%, représentant un montant de 1589,47 euros brut, soit une hausse de 34,89 euros. Cela fait suite à l’augmentation de l’indice des prix à la consommation de 2,2%, entre novembre 2021 et août 2021, relevée par l’INSEE ce jour. Il s’agit ici de la plus haute revalorisation depuis 2012.
Une inflation des prix significative
Selon l’INSEE, l’inflation hors tabac entre novembre 2020 et août 2021 des ménages ayant les revenus les plus modestes s’établit à 2,2 %. La loi assure à travers un dispositif automatique que le SMIC progresse au moins aussi vite que l’inflation. Par conséquent, le SMIC horaire brut passera de 10,25 euros à 10,48 euros. Pour une personne exerçant à temps plein, le SMIC mensuel brut s’élèvera donc à 1589,47 euros.
Soutenir les Français en période de crise
Le gouvernement a clairement annoncé sa volonté de protéger les ménages français malgré la crise en évitant la baisse de leur pouvoir d’achat et de leur salaire moyen en 2020 et 2021. ” Nous sommes très vigilants depuis le début du quinquennat à ce que le pouvoir d’achat des travailleurs au SMIC ou proches du SMIC soit protégé” déclare Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion.
Si l’on prend l’exemple d’un célibataire français travaillant au SMIC, ses revenus sont augmentés de 170 euros par mois grâce à la revalorisation de la prime d’activité, la baisse de cotisations salariales, la suppression des charges en faveur des heures supplémentaires ou encore la suppression de la taxe d’habitation, d’après les chiffres fournis par le gouvernement.
“Entre 2017 et 2021, le SMIC mensuel a progressé plus que l’inflation, en augmentant en cumulé de 55 euros, une hausse qui s’ajoute aux forts gains de pouvoir d’achat générés par les mesures prises par le gouvernement depuis 2017” poursuit la ministre.
Des projets pour l’emploi
La ministre assure : “Notre priorité actuelle est de favoriser la création d’emplois et d’apporter des réponses aux secteurs qui ont des difficultés de recrutement. Outre des investissements significatifs dans la formation, nous avons engagé des discussions avec certaines branches pour qu’elles améliorent l’attractivité de leurs métiers (…).”