Royaume-Uni : inquiétude sur la propagation rapide d'une infection sexuellement transmissible
Elle est surnommée « Mangeuse de chair » et se propage rapidement dans le monde. Actuellement très présente au Royaume-Uni, cette infection sexuellement transmissible inquiète.
Cette infection sexuellement transmissible porte le nom de « donovanose ». Habituellement très rare, elle se développe majoritairement en Inde, au Brésil, en Papouasie, en Nouvelle-Guinée, dans les Caraïbes, en Australie et en Afrique du Sud. Le nombre de cas est passé de 19 en 2016 à 30 en 2019. 18 cas de cette maladie rare ont encore été signalés au Royaume-Uni l’année dernière (en 2020), et depuis la fin du dernier confinement les cas augmentent. Même si elle peut être traitée grâce à des antibiotiques, la maladie peut donner lieu à des séquelles, comme la difficulté pour uriner, des cicatrices ou pire, des risques de stérilité. Cette IST est plus susceptible de toucher les hommes.
Quels sont les premiers symptômes ?
Les premiers signes sont des bosses autour des organes génitaux ou de l’anus qui augmentent en taille et prennent une apparence rouge. Transmise lors des rapports sexuels non protégés, la bactérie peut provoquer en quelques semaines des ulcères étendus autour de la région de l’anus et des parties génitales. Elle y infecte la peau mais aussi l’aine et si l’infection n’est pas traitée, elle peut nécroser les tissus.
Pour prévenir la multiplication de cette IST, il est essentiel d’avoir des rapports protégés, notamment grâce au préservatif.