Saint-Georges d’Orques, bouvine : Jean-François Audrin, "Nous ne devons en aucun cas renier notre culture"
En amont de la manifestation qui se tient aujourd'hui à Montpellier en faveur de la bouvine, le maire de Saint-Georges d'Orques, qui ne peut y participer, a répondu aux questions de la rédaction sur ce sujet qui mobilise de nombreux élus héraultais…
Perpétuer la tradition de la bouvine
Rappelant que “Saint-Georges d’Orques est un écrin de verdure qui s’affirme par son identité ‘entre traditions et modernité’”, son maire, Jean-François Audrin, ajoute : “La tradition bouvine fait partie intégrante de la vie de notre village. Nous avons le privilège d’avoir le club taurin Le Trident et des arènes municipales pour perpétuer la tradition à travers les abrivados, les encierros, les bandidos et les longues, qui sont particulièrement appréciés par les villageois, bien au-delà des seuls aficionados”.
Selon lui, “la bouvine et les courses camarguaises font partie intégrante de la culture de nombre de villages. Nous avons à ce titre, nous les maires, le devoir de les protéger et de veiller à ce qu’elles soient transmises aux générations futures. Nous ne devons en aucun cas renier notre culture et considérer cette dernière comme une force”.
Des bus gratuits pour aller manifester
Jean-François Audrin, qui devait participer à cette manifestation pour défendre la bouvine, la ruralité et la course camarguaise, est obligé par des impératifs à se rendre hors du département en ce 11 février. “Je le regrette, explique-t-il. Néanmoins, j’ai demandé à plusieurs de mes élus de me représenter et d’arborer l’écharpe républicaine. Avec les associations participantes, nous avons mis gratuitement des bus à la disposition des Saint-Georgiens qui souhaitent se rendre à la manifestation à Montpellier le 11 février. En effet, en perspective des mouvements contre la réforme des retraites annoncés le même jour, il faut que tous ceux qui le souhaitent puissent se rendre à la manifestation ». Il affirme : “Il est primordial que nous défendions nos traditions, notre patrimoine, notre culture et notre ruralité”.
Sur le dossier plus sensible de la corrida…
Interrogé sur son ressenti au sujet de la corrida, le maire de Saint-Georges d’Orques indique : “La corrida est une tradition. De par mon tempérament, je respecte les traditions, même si elles ne sont pas forcément les miennes”.