Saint-Just : fête votive, des moments intenses à ne pas rater !

Jeudi 10, journée à l’ancienne et vendredi 11, journée des petits Saint-Justois, deux moments très attendus de la fête.

La journée du jeudi commencera à 9h à la manade Lafon pour un nouveau déjeuner aux prés, vêtus à l’ancienne. Au son de Quality Street Band, la manade procèdera à une ferrade. C’est à midi que les festivités débuteront, pour ne s’arrêter qu’après minuit. D’abord, une abrivade, puis, une roussetaïo. Entourés d’animaux, les habitants trinqueront à l’été et participeront à un concours de pétanque. Les traditions bovines reprendront de plus belle à 17h. Une course de vaches et de taureaux martèlera le sol de la ville. Puis, se succèderont deux bandides longues et une nouvelle roussetaïo. À 19h30, les flambeaux seront distribués pour la retraite, qui se déroulera à 22h, illuminant la nuit. Une journée qui se terminera en grande célébration avec un feu d’artifice et le départ du ballon.

Vendredi sera dédié aux petits. La journée débutera en beauté à la manade Lafon pour un déjeuner aux prés en compagnie d’un veau et de la musique d’une peña. À 12h, une nouvelle abrivade longue pour leur en mettre plein les yeux. Puis, afin qu’ils puissent eux aussi toucher les animaux et développer un lien avec eux, ils pourront participer à une promenade à dos d’âne. À partir de 15h30, les festivités reprendront le cours de la veille : concours de pétanque, course de taureaux et de vaches et bandide longue. À 21h30, une course de nuit annoncera le début de l’animation de 22h, au bar de l’Esplanade.

Dimanche dernier, dès le matin, la fête débute. Tout commence à la manade Lafon pour le déjeuner aux prés. Une réunion humaine et amicale autour de l’odeur de la braise et de la viande grillée. Les rires fusent, la musique aussi. Chacun profite de l’instant, faisant griller son bout de nourriture sur le feu qu’il vient d’allumer. Tous à table en famille ou entre amis, les habitants parlent fort, et leur accent chantant résonne sous le toit du Laoupio.

Juste après, la peña fait retentir sa musique, un savant mélange entre chants espagnols et traditionnels, remis au goût du jour. Tout le monde danse, tout le monde chante. Ensuite, l’abrivado : les puissants taureaux jaillissent du pré, encadrés par les chevaux. Tous les yeux sont braqués sur eux et tout le monde attend l’arrivée des bandes. Des copains, déguisés, viennent défiler dans les ruelles de la commune.

Rythmées par les rires et la musique, les bandes d’amis défilent. Complètement déjantés ou follement talentueux, ils enfourchent leurs échasses, enfilent leur déguisement de clown ou se dévoilent dans leurs tenues de superhéros. Les Schtroumpfs déambulent aux côtés des voitures de collection, sous une pluie de confettis.

Enfin, les taureaux rentrent au marais.