Travaux
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Vallée de l'Hérault
Santé, énergie, mobilités : en 2025, la Vallée de l’Hérault “ne cédera pas à l’immobilisme”
“Oser malgré l’incertitude” : c’est le pari que prend la Vallée de l’Hérault en 2025. Dans un contexte économique incertain, le territoire choisit de ne pas attendre. Jean-François Soto, son président, nous parle du calendrier de la communauté de communes.
Investir dans l’avenir
Avec un budget de 72 millions d’euros, dont 23 millions d’euros dédiés à l’investissement direct, voté en décembre 2024, la Communauté de communes affiche une volonté claire : “ne pas céder à l’immobilisme”.
“Nous devons anticiper les besoins de notre population, qui croît chaque année de 800 à 1 000 habitants, lance Jean-François Soto. Aujourd’hui, nous dépassons les 42 600 habitants sur le territoire. Notre priorité est donc de continuer à investir dans l’avenir. Cela demande audace et responsabilité.”
Et il en est convaincu : si le plan d’investissement pluriannuel continue à cette hauteur en 2025, c’est “grâce à des choix responsables faits dès 2021 et 2022”, comme l’augmentation de certains taux d’imposition et le report de projets non urgents.
Les projets clés de 2025
- Santé : l’extension du pôle santé de Gignac est “sans doute le projet le plus attendu”. Après une première phase de travaux, l’arrivée d’un scanner à la fin de l’année et la création d’une Unité de Soins Non Programmés (USNP), dédiée aux urgences non vitales, marqueront selon lui “un tournant pour l’accès aux soins” : “Il était inimaginable de continuer à faire les 30 à 40 kilomètres jusqu’à Montpellier pour des examens aussi essentiels.”
- Infrastructure : en 2025, la rénovation de la piscine de l’IME Ensoleillade à Saint-André-de-Sangonis sera “une étape importante pour l’éducation et le bien-être des jeunes”. En transformant cet équipement privé en un lieu accessible à un plus large public, la Vallée de l’Hérault répond à “une demande croissante” et “enrichira les possibilités éducatives et récréatives pour les enfants”, avec une priorité pour la natation scolaire. “Nous ne voulons pas seulement moderniser les équipements, mais aussi offrir aux jeunes générations des conditions optimales d’apprentissage et de loisirs.”
- Culture : l’histoire prendra également une nouvelle dimension en 2025. La réhabilitation de l’ancienne chapelle de l’abbaye d’Aniane, en cours de transformation en un espace dédié aux événements culturels, sera un “marqueur” dans la valorisation du patrimoine. Selon lui, pour défendre la riche culture du territoire, “il est de notre responsabilité de préserver le patrimoine tout en le modernisant pour qu’il réponde aux attentes des habitants et des visiteurs.” De plus, la création d’un nouveau bâtiment modulaire pour l’école de musique viendra compléter l’offre culturelle locale.
- Tourisme : le réaménagement de la Maison du Grand Site au Pont du Diable et la mise en activité de la scénographie en 2025 contribueront également à renforcer l’accueil des visiteurs tout en se positionnant comme des acteurs de la préservation de ce site naturel exceptionnel.
- Transport : la Maison des Mobilités et du Tourisme, dont les travaux commenceront à la rentrée 2025, viendra quant à elle répondre aux besoins de mobilité durable et de gestion du tourisme dans la vallée. Le président de la communauté de communes précise : “Ce projet est une réponse concrète aux défis de mobilité et à l’essor du tourisme dans la vallée. Il symbolise notre volonté de moderniser nos infrastructures pour les rendre plus accessibles et écologiques.”
- Gestion de l’eau : “l’or bleu”, problématique essentielle pour le territoire, sera une fois de plus au cœur des priorités. Avec les enquêtes liées à la création d’une station d’épuration à Arboras et les forages de reconnaissance à la Boissière, la Vallée tente de sécuriser ses ressources. Il en est certain : “La gestion de l’eau est un sujet clé pour l’avenir. Nous devons anticiper les crises potentielles et nous préparer à un avenir où la gestion des ressources deviendra plus complexe”.
- Économie : enfin, en 2025, plusieurs projets majeurs seront lancés. L’extension des zones d’activité économiques, notamment celle du parc des Trois Fontaines au Pouget, ainsi que la modernisation des infrastructures industrielles. “L’objectif est de créer un environnement propice à l’accueil d’entreprises tout en répondant aux exigences de la transition écologique”, précise l’élu.
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