Santé : la variole du singe ne cesse de progresser dans le monde et en France
Dimanche 5 juin, l'Organisation Mondiale de la Santé a procédé à un bilan d'étape concernant la variole du singe, dite Monkeypox.
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Selon les statistiques arrêtées au 4 juin, 780 cas de variole du singe sont attestés dans 27 pays habituellement non touchés par la variole. Il semblerait, toujours selon l’OMS, que d’autres pays soient en attente de confirmation de cas de variole du singe.
Seul élément positif, aucun décès lié à la variole du singe n’est à déplorer dans les pays dits “non endémiques”, c’est-à-dire habituellement exempts de cette maladie.
Parmi les pays européens, le Royaume-Uni est le plus atteint, avec 207 cas confirmés, la France enregistrant pour sa part 51 cas confirmés. L’Espagne recense 156 malades, le Portugal 138, le Canada 58 cas, l’Allemagne 57, puis l’Argentine, l’Australie, le Maroc et les Émirats arabes-unis enregistrent un cas chacun.
Les sources de contamination
Les éruptions cutanées, qui font partie des symptômes de la variole du singe, sont contagieuses. Il semblerait que, pour l’instant, la contamination soit plus importante dans le milieu homosexuel, la voie sexuelle semblant source de contamination.
Les symptômes
Parmi les symptômes pouvant faire penser à la variole du singe figure en premier lieu une éruption de boutons et de plaques rouges sur le corps. Ces symptômes cutanés sont accompagnés d’une intense fatigue. Les patients décrivent unanimement une sensation de brûlure interne, des spasmes, des sueurs nocturnes, ainsi que des douleurs articulaires. Les patients ont peu d’appétit, d’ailleurs leurs ganglions sont enflés. Ils sont nombreux à éprouver des problèmes digestifs et urinaires.
Les risques d’expansion
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, le risque est “modéré“. La variole du singe sévit actuellement de façon simultanée dans des pays non endémiques et endémiques, indique l’OMS.