Sérignan : créateur à succès de 14 jeux de société, Florian Siriex est un Sérignanais discret
Pour le Sérignanais Florian Siriex, ce qui était au début un hobby est devenu une véritable activité. Plongée dans le destin d’un créateur à succès de jeux de société.
Photo © facebook Ville de Sérignan
Florian Siriex est un mordu des jeux de société. Ça a commencé avec sa sœur, son frère puis ses parents et ses amis. Mais un jour, un ami lui annonce au détour d’une discussion qu’il a créé un jeu de société. Le soir même, une idée surgit dans l’esprit de Florian Siriex, professeur et père de famille. Il se lance et crée son premier jeu.
Le prochain Pékin express, c’est lui
Aujourd’hui, il a quatorze jeux à son actif visibles sur son site http://floriansirieix.fr/. Certains ont connu un franc succès dans le monde : Zoo run, What’s missing, Imaginarium ou encore Cowboy bebop portent sa signature. La prochaine édition de Pékin express, c’est encore lui. Une commande d’un des leaders du marché, l’éditeur Landsay. Une version qui sera disponible dans quelques semaines. Le Sérignanais a six jeux en chantier pour les prochaines années. Des projets déjà signés par des éditeurs, c’est dire la confiance qu’on lui accorde.
Comment crée-t-on un jeu ?
Dans son atelier, Florian Siriex, cherche, expérimente, teste et refait jusqu’à trouver la formule gagnante. L’imagination est au travail, elle explore une idée que l’artiste-auteur, eh oui, transforme petit à petit en un prototype. Il est entouré de dés, de plaques de cartons qui deviendront les futurs plateaux, d’une imprimante laser et de tout l’outillage nécessaire pour ébaucher le futur jeu. Il faut aussi penser aux règles du jeu et à l’intérêt des joueurs. Cette étape mobilise les proches de Florian Siriex, et aussi les cercles de joueurs, cobayes d’un soir et dont le verdict peut être décisif. Les avis sont encourageants, la formule fonctionne : direction les maisons d’édition. Car eux seuls ont les moyens de prendre en charge une fabrication en série, le design du jeu et de ses composants comme les figurines, les cartes, le plateau… La signature avec un éditeur est un graal qui vient couronner plusieurs mois de labeur.
Le confinement, un plateau en or
Le confinement a été un tremplin pour le secteur des jeux. Le marché a fait un bond vertigineux de 60 %. Un engouement qui arrive au moment où Florian Siriex assoit sa notoriété. A ce jour, il a vendu plus de 100 000 boîtes de ses créations en quelques années. Un chiffre qu’on ne serait pas étonné de voir grimper encore longtemps.