Sérignan : des écologistes défendent deux paillotes menacées d'exclusion

Photo © facebook Ville de Sérignan

Le Latino beach et le Tong coco, les deux paillotes en sursis, ont reçu le soutien de l’association Sauvegarde du littoral des Orpellières et du Biterrois. On apprend par un communiqué de l’association qu’elle travaille régulièrement avec le Latino beach. “ Cette paillote nous demande régulièrement des conseils pour éviter de perturber l’environnement naturel, notamment au moment du montage de l’établissement, déclare l’association. Son équipe assure également un rôle de sentinelle, en nous informant des incidents, le tout de manière désintéressée. Aucun d’entre-nous ne touche un centime ! ”

Selon l’association, l’activité des deux paillotes n’a eu aucun impact sur la biodiversité présente sur la plage de la Maïre. Une affirmation qui repose sur un suivi des populations au cours de ces deux dernières années. Le sort des établissements d’abord menacés de disparition puis mis en sursis après l’intervention du préfet de l’Hérault, pourrait donc connaître une issue heureuse pour tout le monde. Preuve, selon l’association Sauvegarde du littoral des Orpellières et du Biterrois “ qu’il est possible de lier activité économique et environnement, via l’écotourisme, respectueux de l’environnement ! ”

Et pourtant, les installations de paillotes sur le littoral inspirent la prudence. L’Hérault abrite en effet 85% de la biodiversité française selon Dreal Occitanie. Et le littoral qui subit une urbanisation intense en est un des principaux foyers. Mais sur les 9 kilomètres de plages entre Valras-plage et Sérignan, les touristes et les protecteurs de la nature semblent marcher dans le même sens. Le Latino beach et le Tong coco ont un an pour convaincre les autorités qu’elles ont encore leurs places au soleil.

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