Sérignan : le Mrac se réinvente avec une expérience artistique
« Veni, Vidi… Bâti ! » au musée Narbo Via et « La mémoire en filigrane », Anne et Patrick Poirier au Mrac Occitanie sont les rendez-vous pédagogiques à ne pas manquer. Découvrez le patrimoine antique et contemporain durant ce parcours croisé unique.
Jusqu’au 31 décembre, le musée Narbo Via, à Narbonne accueille l’exposition exceptionnelle Veni, Vidi… Bâti ! Les élèves des cycles 2, 3, 4 ainsi que les lycéens explorent la mémoire de la grande cité antique dans ce site : première colonie romaine en terre gauloise, port de commerce actif ouvert sur le monde méditerranéen… L’architecture romaine est donc mise en valeur durant cet événement culturel et pédagogique destiné aux enseignants et aux étudiants.
Le musée Narbo Via se présente comme étant le carrefour entre le patrimoine antique et contemporain. D’un côté, les visiteurs découvrent les richesses de la cité antique : l’organisation urbaine et sociale, la lumière, la circulation de l’air et de l’eau, les structures et matériaux. D’un autre côté, les élèves et leurs enseignants parcourent une centaine d’œuvres qui proviennent d’institutions italiennes ou anglaises et se déclinent en photos, maquettes, gravures…
La mémoire en filigrane, Anne et Patrick Poirier
Pour un parcours croisé scolaire réussi, les élèves et les enseignants commencent par le Veni, Vidi… Bâti ! Les visiteurs plongent ensuite dans l’exposition « La mémoire en filigrane » qui se tient jusqu’au 20 mars 2022 au MRAC. Il est possible d’effectuer les deux visites en deux journées différentes. Si le prestigieux héritage architectural de la Rome antique est à l’honneur au musée Narbo Via, le Mrac Occitanie abrite pour sa part un travail protéiforme d’Anne et Patrick Poirier.
Des travaux de la fin des années 1960 à aujourd’hui y sont présentés. La question de la mémoire est ici mise en valeur et ces passionnés d’archéologie précisent qu’ils pressentent le rapport étroit entre archéologie, architecture, mémoire et psyché. Selon eux, l’architecture, qu’elle soit en ruines ou non, peut être une métaphore de la mémoire et de la psyché.